UN VOYAGE DANS MES LIVRES

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SCHLINK Bernhard - "La circoncision"

Il est d’origine allemande et il est né en 1944.

 

 

Il est l’auteur de nouvelles et de romans traduits dans le monde entier.

 

Parmi les plus connus « Le liseur » a été publié en1996, puis a été adapté au cinéma.

 

 Amours en fuite (2001),

– La femme sur l’escalier (2016)

– Olga (2019).

 

 

 

 

« La circoncision » de Bernhard SCHLINK

 

 

811cH26rM+L

 

 

 

Résumé

 

Andi vit à New York. Il est Allemand. Il rencontre Sarah, une jeune Juive, dont une partie de la famille est rescapée d’Auschwitz.

Ils essaieront de construire un amour en se détachant des préjugés qui habitent l’inconscient de leur relationnel et de leurs familles respectives.

Plus de cinquante ans après la Seconde Guerre mondiale, ils sentiront la difficulté d’échapper à un passé qui ne concerne pas leur génération.

Le moindre mot, la moindre phrase peuvent être mal interprétés par eux ou par leurs proches.

La rencontre avec leurs familles respectives démontrera que le père d’Andi cache peut-être un secret qui est lié à la dernière guerre. Un élément négatif pour Sarah, qui s’ajoute au fait qu’il soit Allemand.

Pour se rapprocher de Sarah et pour comprendre ce que cet acte change par rapport à la perception qu’il a de son corps, il se fera circonscrire.

 

Je laisse le soin aux lecteurs de découvrir la suite de cette histoire.

 

 

 

 

Que dire ?

 

Ce roman très court est un pur bijou où chaque phrase est suffisamment bien ciselée pour amener le lecteur à se poser des questions essentielles sur des sujets toujours actuels.

 

 

Pour illustrer mon propos, j’ai relevé celles-ci qui résument cette remarque :

 

« Est-ce que finalement l’on ne supporte que ses semblables ? Naturellement, on se fait aux différences, et sans doute ne pourrait-on vivre sans elles. Mais ne doivent-elles pas rester dans certaines limites ? 

 

À méditer en 2024 !

 

 

 

 

Compte tenu de toutes les guerres qui se déroulent dans le monde, la phrase ci-dessous m’a semblé correspondre à ce que beaucoup de gens devraient envisager de faire.

 

 

Il faut rappeler le passé pour qu’il ne se reproduise pas ; il faut le rappeler parce que le respect des victimes et de leurs enfants l’exige ; l’Holocauste, comme la guerre, remonte à cinquante ans ; quelle que soit la culpabilité qui pèse sur les pères et les fils, la génération des petits-enfants ne s’est rendue coupable de rien.”  (page 48)

 

 

 

 

J’aurais pu ajouter d’autres pensées, d’autres phrases qui illustrent mes propos, mais je préfère que les lecteurs prennent le temps de lire "La circoncision "  et de m’envoyer éventuellement un message.



 

 

Cet avis n'engage que moi.

 

 

 



29/08/2024
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