UN VOYAGE DANS MES LIVRES

C’est une romancière française, née en 1980, sociologue de formation.


Elle est l’auteure de plusieurs romans publiés aux éditions Gallimard dans la collection Blanche.

– « Avancer » est son premier roman.

– « Rome en un jour » est son deuxième roman pour lequel elle a reçu le Prix Erckmann-Chatrian en 2013.

– « Les impatients », son quatrième roman a été sélectionné pour le prix Françoise Sagan 2019.

– « Feu » est son sixième livre

Résumé :

Tout commence par une rencontre entre Laure et Clément.

Laure est professeur d’université. Elle a 40 ans, deux filles, un époux médecin, un pavillon, mais s’ennuie et rêverait d’une vie qui lui réserve des surprises. D’ailleurs, elle envie son aînée Vera qui organise des mouvements d’insurrection au Lycée et qui parle d’Andromaque comme aucune adolescente ne le fait.

Le mari, il a un langage imagé et ne semble pas plus heureux que sa femme.

Clément, travaille dans la finance. Il a 50 ans. Il est célibataire. Il court le matin et ne parle qu’à son chien le soir. Il survole sa vie avec le souhait qu’elle finisse.

Le hasard les fait se rencontrer. Le désir sexuel les saisit avec son lot d’interrogations et de menaces.

Je laisse le soin aux lecteurs de découvrir ce que devient cette passion censée les consumer.

Que dire de plus ?

Je risque de ne pas être d’accord avec les critiques, les journalistes, les éditeurs, les chroniqueurs, etc., et, etc.

Tout d’abord, je n’ai pas ressenti cette passion que devraient partager Laure et Clément.

Pour moi, ces deux êtres ne pouvaient pas  mettre le feu à leur union. Leurs coups de reins étaient d’une tristesse à pleurer.

Et pourtant, les mots vulgaires ne manquent pas dans cet ouvrage.

Quant à l’amour, je m’interroge. Comment Laure pouvait-elle aimer Clément ?

D’autant qu’il n’a rien d’un Don Juan, il n’est pas amusant, il n’est pas intelligent et il est veule, mais veule !

À moins que seul le sexe attache  Laure à cet être insignifiant.

Lui, il hésite, il la prend, il la laisse. Il sait. Il ne sait pas. Le portrait du minable que la plupart des femmes fuient.

Par contre, il adore son chien. Je réserve le soin aux internautes de mesurer l’attachement qu’il lui porte.

Sauf qu’à force de penser à lui, au sexe, Laure oublie même ses proches.

Le résultat peut se deviner, mais pas la fin, car elle vaut son pesant d’or !

Quand j’ai commencé cette lecture, j’ai eu mille fois l’envie d’abandonner. Mais, il m’avait été conseillé. J’ai continué sachant que ce roman devait être sélectionné pour plusieurs prix littéraires.

Mon étonnement est d’autant plus grand qu’en général les éditeurs éliminent dès les premières pages les livres qui ne présentent aucun intérêt. C’est du moins ce qu’ils affirment tous.

Il faut dire qu’au début, je ne voyais pas où l’auteure voulait m’amener avec ces deux marionnettes.

Comme, je ne comprenais pas du tout les chiffres indiqués au début de certains paragraphes.

Au bout d’une centaine de pages, j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une histoire d’amour entre deux êtres.

Je préfère oublier des phrases dont je n’ai pas saisi le sens, des mots vulgaires, des explications sur la Finance, les vagues confidences de Clément etc....

J’ajouterais à toutes ces critiques que je n’ai jamais visualisé ces deux personnages revêtus d’habits qui ne correspondent pas à leurs silhouettes.

J’avoue mon manque d’ignorance, de culture, de tolérance.

Oui, ce livre m’a profondément ennuyé, agacé, déçu. Il ne m’a jamais touché, ému ou fait rire.

Est-ce cela la nouvelle littérature ?

Si c’est le cas, je préfère continuer à relire des auteurs du temps passé comme 

SOLDATI Mario - "Les lettres de Capri" - (écrivain italien)

et découvrir des auteurs contemporains d’un niveau plus élevé.

Cet avis n’engage que moi bien sûr !