NOHANT Gaëlle - "La part des flammes"
Quel plaisir de retrouver Gaëlle NOHANT née en 1973 avec son ouvrage « La Part des flammes » Prix des Lecteurs du Livre de poche 2016 .
Une écrivaine qui a déjà obtenu de nombreux prix avec ces autres romans.
Résumé de : « La Part des flammes » :
Plusieurs personnages ne font que se croiser dans ce roman.
D’abord, il y a la Duchesse d’Alençon mariée et sans enfant qui passe son temps à secourir les pauvres.
Au début du récit, elle rencontre Violaine de Raezal, une charmante veuve, belle-mère de deux enfants adultes avec qui elle entretient des rapports tendus et qui sont issus du premier mariage de son époux décédé.
Et puis, il y a Constance d’Estingel en conflit avec ses parents, mais surtout avec sa mère.
En partie pour des questions de religion, et contre l’avis de sa famille, Constance d’Estingel a brutalement rompu ses fiançailles avec un certain Lazlo.
L’incendie qui se déclare changera à jamais le destin de ces trois femmes qui n’auront pas le loisir de se connaître.
L’écrivaine Gaëlle NOHANT décrit avec infiniment de précision cette société du 19e siècle où les noms avec des particules s’unissent pour des raisons liées à la descendance, à la fortune, mais rarement pour l’amour.
Dans ce milieu huppé, il y a d’un côté les femmes souvent abandonnées par leur époux qui passent leur temps à s’occuper de leur maison, leur personnel, à assister aux offices, à recevoir, à veiller sur leurs pauvres, et à montrer leurs toilettes.
Quant aux messieurs, ils ont leur fortune à administrer, leur club, leurs loisirs et leurs maîtresses.
C’est une époque aussi où pour laver leur honneur, les hommes envisagent de se battre à l’épée ou au pistolet.
Mais, c’est une période, où il était facile d’interner les femmes qui se révoltaient contre la vie que leur entourage voulait leur imposer. Ce qui fut le cas de Constance d’Estingel.
La Duchesse d’Alençon décédera dans l’incendie.
Constance d’Estingel sera internée par sa famille.
Violaine de Raezal aidée par l’amie américaine de la Duchesse d’Alençon morte mettra tout en œuvre pour faire évader Constance d’Estingel de l’hôpital où elle a été enfermée.
Elles y parviendront grâce à la complicité du cocher Joseph qui était au service de la Duchesse d’Alençon.
Que dire ?
Il se passe tellement d’événements dans ce récit que le résumer m’a posé quelques problèmes.
Cependant, cette histoire romancée retrace des faits réels survenus en 1897 au Bazar de la Charité lors d'un violent incendie qui fit de nombreuses victimes.
J’ai aimé rencontrer ces gens illustres dont certains ont existé, mais le manque d’épaisseur des portraits de quelques-uns des personnages ainsi que la fin de ce roman m'ont laissé un goût d’inachevé.
J’ai eu l’impression que ce récit avait été bâclé.
C'est le sentiment que je conserverai sur cet ouvrage. Ce que je regrette !
Cet avis n'engage que moi.
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