UN VOYAGE DANS MES LIVRES

Il est né en 1966

Quelques mots sur Laurent GOUNELLE.

Dissuadé par son entourage d’exercer la profession de psychiatre dont il rêvait, il se tourna vers les sciences économiques.

Chargé d’études financières dans une grande entreprise, il traversera pendant cette période une grave crise existentielle.

Mais le développement personnel, la psychologie et la philosophie furent pour lui une révélation. Il voyagera et rencontrera  des penseurs, et des shamans.

Plus tard avec les sciences humaines, il fera de cette passion son métier. Il deviendra consultant en relations humaines afin d’améliorer les rapports entre les individus et la recherche de sens dans le monde du travail.

Lorsqu’il perdra des êtres chers, et avant la naissance de son premier enfant, il publiera son premier roman "l’homme qui voulait être heureux" en 2008.

Un ouvrage à ne pas mettre forcément entre toutes les mains comme le préconisent beaucoup !

Résumé

Le Président de la République annonce à la télévision son intention de partir en guerre contre la mort qui tue de nombreuses personnes dans les accidents de la route. Il décide d'interdire après avoir consulté son conseil de défense, la circulation des voitures pour les remplacer par de nouveaux véhicules dotés d'une assistance à la conduite censée éviter les drames de la circulation.

La télévision se jette sur l'information et diffuse du matin au soir et tous les jours de la semaine des images insoutenables sur les décès provoqués par les voitures anciennes et accable les téléspectateurs de chiffres de plus en plus alarmants.

Tom, un jeune ingénieur qui habite dans un immeuble en banlieue se voit contraint de travailler chez lui.

Privé de contacts humains, il sombre au bout de quelques mois dans la dépression.

D'autant plus que le Président de la République impose à tous les citoyens le port d'une minerve et informe qu'une punition s'imposera en cas de désobéissance.

Le Président de la République s'attaque aussi aux excès de consommation de sucre en pointant du doigt les risques auxquels les populations s'exposeront, car elles développeront des maladies cardio-vasculaires ou le diabète. Pour lutter contre ce fléau, il invite chaque personne à se faire implanter une puce sous la peau.

Cependant, Tom correspond avec un ami grec, Christos qui habite à Athènes. Quand ils étaient étudiants, ils ont partagé la même colocation. Il le tient informé des décisions prises par le Président de la République.

Inquiet de voir son ami Tom incapable de lutter contre cette situation inédite, Christos décide de lui envoyer un condensé des principales techniques mentales employées pour manipuler les individus. En utilisant cette méthode, il espère amener son ami Tom à se poser les bonnes questions.

Je laisse le soin au lecteur de découvrir la suite de ce court roman, de méditer sur sa conclusion et sur les éléments qui ont pu aider Laurent GOUNELLE à construire ce récit.

Que dire ?

Pour ma part, j'ai d'emblée saisi que Laurent GOUNELLE s'était inspiré pour écrire cette histoire du confinement provoqué par l'apparition du virus Covid.

Je ne m'étendrai pas sur son contenu et sur les déclarations détaillées par Laurent GOUNELLE qui frisent parfois la manipulation.

Ce livre peut réveiller la conscience de ceux qui ne se posent jamais aucune question.

Mais, il peut également orienter les esprits faibles dans des directions aussi inquiétantes que celles dénoncées par l'auteur.

Plus jeune, j'avais lu deux ouvrages :

• "1984" de l'écrivain George Orwell
• "Le meilleur des mondes" d’Aldous Huxley

qui m'avaient préparé à analyser les sujets évoqués par Laurent GOUNELLE pour pouvoir à l'époque en débattre avec quelques-unes de mes connaissances.

Consternée par l'évolution de notre société, j'ai relu récemment  "1984". J'ai d'ailleurs publié une chronique dans mon blog - cliquer sur  ORWELL Gérard - "1984" - écrivain britannique

Pour résumer,  "Le réveil" ne m'a rien appris.

L'ouvrage de Laurent GOUNELLE n'est pas une œuvre littéraire et je ne m'enflammerai pas pour son contenu comme ont pu le faire en son temps les médias. Et ce même, si quelques pensées méritent d'être retenues.

Le manque de curiosité de la plupart des individus représente en ce début de XXIe siècle un réel problème.

Car, ce défaut a entraîné et entraîne actuellement la diffusion d'informations erronées sur de nombreux sujets dans les médias, les livres, les documentaires, et, etc.

L'absence de curiosité engendre en général une inculture telle qu'elle impacte sérieusement le discernement de la plupart des personnes.

Le doute devient alors la pensée unique avec tous les troubles qu'elle provoque.

Il appartient à chacun de réfléchir et d'ajuster sa vie en fonction de son propre ressenti, et de ses possibilités.

Je ne prétends pas détenir la vérité, mais je ne laisserai personne m'imposer des idées que je ne partage pas.

Je respecte ceux qui ne pensent pas comme moi et j'exige la réciprocité.

Cet avis n'engage que moi.