GIDE André - "La symphonie pastorale"
C’est un écrivain né en 1869 et mort en 1951.
Il obtint le prix Nobel de littérature en 1947
André GIDE était un écrivain d’abord puritain. Il intégrera par la suite le mouvement post-symboliste de l’époque. Tout en en vivant une homosexualité compliquée, il épousera sa cousine.
Il comptera de nombreux amis écrivains, dont le romancier, dramaturge, et poète irlandais Oscar Wilde, connu également pour son homosexualité. Celle d’André GIDE se développera au fils des années.
Toute sa vie, il sera attaqué pour les positions qu’il adoptera. C’est par l’intermédiaire de la littérature qu’il se dressera contre les préjugés de son temps et non par la politique comme le feront d’autres écrivains.
Il s’intéressera au théâtre, au communisme, au colonialisme en allant au Congo, etc.
Quelques romans
Paludes, 1895.
Les Nourritures terrestres, 1897.
L'Immoraliste, 1902.
La Porte étroite, 1909.
Les Caves du Vatican, 1914.
La Symphonie pastorale, 1919.
Corydon, 1924.
Les Faux-monnayeurs, 1925,
Si le grain ne meurt, 1926
- Ce livre traite du conflit qui peut opposer la morale religieuse et les sentiments.
Résumé :
L’histoire se passe en 1890. Une orpheline, Gertrude, est recueillie par un pasteur, ému par son état. Elle ne parle pas et ne voit pas. Il l’impose à ses cinq enfants et à sa femme Amélie qui n’approuve pas réellement son choix.
Le pasteur raconte dans son journal l’évolution de son élève suite à l’éducation protestante qu’il lui dispense.
Il s’aperçoit au fil du temps qu’il tombe amoureux de la jeune Gertrude comme l’un de ses enfants, Jacques. Ce que ne supporte pas le pasteur qui donne d’ailleurs l’ordre à son fils de partir.
Lorsque Gertrude est opérée des yeux, elle s’éprend de Jacques en le comparant avec le père.
Cependant, entre temps, Jacques s’est tourné vers le catholicisme. Une façon de couper les ponts avec son père et sa famille.
Quant à Gertrude, elle s’aperçoit que le monde décrit par le pasteur ne correspond pas à celui qu’elle voit.
Après une tentative de suicide, Gertrude attrape une pneumonie et meurt.
Que dire ?
Ce roman publié en 1919 donna naissance à un film qui remporta la Palme d’or du premier Festival de Cannes en 1946.
L’actrice Michèle Morgan y interprétait le rôle de Gertrude.
J’ai relu ce livre qui m’avait été offert en 1967.
À cette époque, déjà, je n’avais pas succombé aux charmes de cette histoire que j’avais trouvé banale et traitée avec une trop grande simplicité.
Je réitère mon appréciation.
Depuis, j'ai lu de nombreux ouvrages, je regrette d’éprouver en 2024 le même désintérêt pour cette œuvre encensée par plusieurs critiques littéraires.
Pour ne pas rester sur cette impression, j'ai entrepris de relire d'autres romans d'André GIDE.
On peut détester à 17 ans un ouvrage et l'aimer 60 ans après.
Comme on peut repousser le même livre à 17 ans et continuer à l'écarter 60 ans plus tard.
Cet avis n’engage que moi.
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