GIDE André - "L'Immoraliste"
C’est un écrivain né en 1869 et mort en 1951.
Il obtint le prix Nobel de littérature en 1947
André GIDE d’abord puritain intégrera par la suite le mouvement post-symboliste de l’époque.
Tout en en vivant une homosexualité compliquée, il n’hésitera pas à épouser sa cousine. Elle apprendra la pédophilie de son mari 1916 en interceptant une lettre qui lui était adressée.
L’écrivain Julien Green dénoncera en 2019 la pédophilie d’André GIDE qui accusera de tourisme sexuel en Tunisie.
Toute sa vie, André GIDE sera attaqué pour les positions qu’il adoptera. C’est par l’intermédiaire de la littérature qu’il se dressera contre les préjugés de son temps et non par la politique comme le feront d’autres écrivains.
Il s’intéressera au théâtre, à la politique avec le communisme, au colonialisme en allant au Congo, etc.
Quelques romans
Paludes, 1895.
Les Nourritures terrestres, 1897.
L’Immoraliste, 1902.
La Porte étroite, 1909.
Les Caves du Vatican, 1914.
La Symphonie pastorale, 1919.
Corydon, 1924.
Les Faux-monnayeurs, 1925
Si le grain ne meurt, 1926
Résumé :« L’immoraliste »
Michel le personnage principal appelle ses amis afin qu’ils l’arrachent à la vie qu’il mène en Algérie. Il leur raconte son histoire.
Il a épousé Marceline, une femme dévouée, amoureuse qui le soigne avec une grande dévotion et accepte de le suivre dans ses nombreux déplacements.
Il tombe gravement malade en Afrique du Nord notamment à Biskra en Algérie. C’est en épiant les jeunes garçons en bonne santé que le goût de vivre lui revient.
Conscient des efforts que sa femme Marceline a accomplis pour l’aider à guérir, Michel lui prodigue une affection dont il avait été jusqu’à présent avare. Ils iront en Italie. Puis, en Normandie et à Paris où Michel obtiendra une chaire au Collège de France. Sa rencontre avec un ami philosophe, Ménalque l’empêche de voir que Marceline qui a fait une fausse couche est de plus en plus faible.
Après la Suisse, où ils s’installeront Michel, l’entraînera dans une fuite éperdue et ils retourneront à Biskra en Algérie. Sa femme décédera et Michel mènera une vie dissolue et désœuvrée jusqu'à l'arrivée de ses amis.
Que dire ?
Pour les lecteurs qui connaissent un peu la vie d’André GIDE, se devinent ses tendances homosexuelles et pédophiles.
De plus, dans « l’Immoraliste » se retrouvent dévoilés des pans entiers de son existence.
Peut-être est-ce pour cette raison que j’ai apprécié le style et l’histoire de "l’Immoraliste ».
J’ai relu avec intérêt deux autres ouvrages d’André GIDE : « Isabelle » et « La porte étroite ».
Je ne rédigerai par de chroniques dans mon blog sur ces deux titres. Je risque de manquer de lyrisme.
Par contre, j’ai refermé « Les caves du Vatican » au bout de quelques pages.
Pour une raison qui m’échappe, je ne suis pas parvenue à pénétrer dans l’univers de cet auteur. Ce n’est pas une question de style d’écriture, car j’ai tendance à préférer les textes compliqués aux faciles.
Je reprendrai ce roman ultérieurement.
Cet avis n’engage que moi.
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