DELACOURT Grégoire - "Mon père"
Ce romancier est né le 26 juillet 1960.
C’est un peu par hasard que j’ai lu pour la première fois son premier roman publié en 2011. Il s’agissait de « L’écrivain de la famille ». Le titre avait retenu mon attention. Le contenu ne m’avait pas déçue.
Je tiens à les citer tous, car ils donnent une idée du talent de Grégoire DELACOURT même s'ils ne possèdent pas tous la même profondeur :
— « la liste de mes envies »
— « la première chose qu’on regarde »
— » on ne voyait que le bonheur »
— « les quatre saisons de l’été »
— « Danser au bord de l’abîme »
— « La femme qui ne vieillissait pas ».
Résumé de « Mon père »
Un roman court et bouleversant qui ne peut pas s’oublier !
Un viol perpétré par un ecclésiastique sur un enfant qui ne se confie pas à ses parents séparés.
Il faudra l’hospitalisation de ce petit garçon pour que la vérité éclate enfin.
C’est donc sous la forme d’un huis clos de trois jours entre le père et l’ecclésiastique - violeur que commencera ce récit d’une extrême violence.
Le père qui a baigné dans la religion catholique détruira tout ce qu’il peut dans l’église où officie le violeur.
Puis, il s’attaquera au violeur en lui coupant deux doigts.
Pour décrire cette colère, les phrases utilisées sont courtes, mais d’une précision sans pareille.
Elles assènent une vérité dont tout le monde a entendu parler. Elles interrogent aussi sur le rôle des parents, sur l’idée du bien et du mal ainsi que sur tous les intervenants qui jouent un rôle auprès de nos enfants.
Que ferions-nous si un tel drame survenait dans notre famille ?
Je pense que chacun d’entre nous doit se poser cette question et étendre cette réflexion à d’autres événements tragiques qui peuvent surgir dans la vie de tout être humain.
Se mettre à la place des autres permet à chacun de nous de développer une empathie réelle envers ceux que le malheur frappe.
Cette position a l’avantage de nous apprendre à grandir et il n’y a pas d’âge pour cela.
Ce récit nous touche, car il représente un sujet encore d'actualité en ce début de XXIe siècle.
Il y a dans cet ouvrage, du style, du vocabulaire et de l’imagination. Dans ses précédents romans, sa sensibilité me paraissait PARFOIS plus proche de celle que l’on attribue aux femmes.
Mais, dans « Mon père », il décrit avec brio la haine que peut éprouver un père vis-à-vis du violeur de son fils.
Cet avis n’engage que moi.
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- DELACOURT Grégoire - "La première chose que l'on voit"
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