AUSTER Paul - "Brooklyn Follies" -auteur américain
C’était un écrivain, scénariste et réalisateur américain, né en 1947 dans le New Jersey, aux États-Unis.
En 2018, il avait été reçu à la grande Librairie par François Busnel à l’occasion de la sortie de son nouveau roman 4 3 2 1 (Actes Sud).
À ses côtés se trouvait son épouse, la célèbre auteure et essayiste Siri Hustvedt. C’est elle qui en mars 2023 a annoncé que Paul AUSTER souffrait d’un cancer.
Paul AUSTER a succombé le 30 avril 2024 d’un cancer du poumon à l’âge de 77 ans.
Talentueux auteur, il était traduit dans le monde entier.
En France, il publiait chez Actes Sud et vouait un amour profond pour notre beau pays. Il y avait vécu pendant trois ans. Il parlait et écrivait parfaitement notre langue.
Les romans de Paul AUSTER qui se déroulaient aux États-Unis donnaient l’impression à ceux qui les lisaient d’une proximité étonnante avec les personnages qu’il décrivait.
Quelques œuvres :
City of Glass 1985 — Revants 1988 — La chambre dérobée 1988 — Le voyage d’Anna Blume 1989 — Moon Palace 1990 — La musique du hasard 1991 — Léviathan 1993 — Mr Vertigo 1994 — Tombouctou 1999 — Le livre des Illusions 2002 — La nuit de l’oracle 2004 — Brooklyn Follies 2005 — Dans le scriptorium 2007 — Seul dans le noir 2008 — Invisible 2010 — Sunset Park 2011 etc.....
Paul AUSTER s'est essayé avec brio à la nouvelle, à la correspondance, au scénario, au théâtre, à la poésie, aux autobiographies, à la filmographie, etc.
Résumé de Brooklyn Follies
Le narrateur Nathan Glass, la soixantaine a un cancer des poumons. De plus, sa femme l’a quitté.
Pour mourir en paix, il décide de se retirer à Brooklyn. Il se dit qu’il ne sert à rien d’attendre la fin de sa vie sans rien faire. Pour s’occuper, il se lance dans l’écriture d’un livre sur les personnes qui ont traversé sa vie et sur ceux qu’il rencontre. Au fil des jours, il accumule de nombreuses anecdotes.
À Brooklyn, il parle à des individus de conditions sociales et de nationalités différentes.
Sa façon d’écouter, de consoler, d’aider, fait que les gens s’adressent souvent à lui, car il a de l’empathie pour eux.
Par hasard, Nathan retrouve son neveu Tom Wood qu’il n’avait pas vu depuis plusieurs années. Tom Wood qui était promu à un brillant avenir travaille désormais dans une vieille Librairie tenue par Harry Brightman, un homosexuel qui a l’air honnête. En réalité, c’est un escroc qui a déjà fait de la prison. Rassuré par le sérieux de Tom, il lui avoue la vérité. Il lui confie aussi qu’il rêve de faire avec son ancien petit ami, un gros coup pour gagner beaucoup d’argent. Mais les événements ne se dérouleront pas comme il l’avait prévu !
Quand la petite-nièce de Tom qui est la fille de sa sœur surgit dans leur vie, Tom et Nathan doivent établir un pont entre leur passé et leur futur. Ils ont d’autant plus de difficultés à y parvenir que la petite Lucy, refuse de parler. Pour tenter de comprendre et de trouver une solution pour savoir ce qu’ils vont faire d’elle, ils partent à la recherche de la mère de l’enfant. Mais rien n’arrivera comme ils l’avaient imaginé !
Les nombreux rebondissements qui pullulent dans ce récit entraînent les lecteurs d’une page à l’autre avec de plus en plus de plaisir. À tel point que le résumer devient quasiment impossible !
Que dire ?
Tous les thèmes chers à Paul AUSTER sont repris dans cet ouvrage. Tout y est : les concours de circonstances, la famille, la disparition des proches, l’amour, l’amitié, les petits riens de la vie, l’argent, la maladie, les rencontres, le monde des livres, etc.
De plus, Paul AUSTER dénonce en utilisant les personnages et les situations les dérives de son pays. Une vision de l’Amérique bien éloignée des séries américaines qui sévissent sur les écrans français.
J’avais découvert cet auteur avec ses romans « Léviathan », « Tombouctou », « Sunset Park », « Moon Palace ».
« Brooklyn Follies » est peut-être celui que je préfère peut-être parce que c’est un hommage à la ville de New York et à ce quartier cosmopolite de Brooklyn. Porté par une plume agile, claire, amusante, tendre, joyeuse, ce récit inciterait presque à vouloir rencontrer Paul AUSTER et à découvrir Brooklyn.
"Brooklyn Follies" m’a donné envie de relire ceux que j’ai cités ci-dessus pour affiner mon jugement sur l’écriture de Paul AUSTER.
Cet avis n’engage que moi.
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