UN VOYAGE DANS MES LIVRES

Il est né en 1971. C’est un écrivain, scénariste et réalisateur.

Son premier livre « Ma reine » publié en 2017 a reçu le Prix Fémina des lycéens et le prix du premier roman.

« Cent millions d’années et un jour » - « Des diables et des saints » ont également été distingués.

« Veiller sur elle «  a obtenu le grand Prix RTL -Lire en 2021 ainsi que le Prix Goncourt 2023

Résumé

L’histoire débute avec le vieux Joseph, un homme de 69 ans qui interprète sur son piano du Beethoven dans les centres commerciaux, les gares et les aéroports.

Un inconnu qui l’écoute lui exprime son admiration. Il lui demande d’ailleurs ce qu’il fait dans cet endroit. Ce que ne tarde pas à lui expliquer le vieux Joseph.

Il raconte donc que son père, sa mère, sa sœur sont morts dans un accident d’avion à leur retour de vacances. Adolescent heureux, nanti, musicien, Joseph se retrouve brutalement orphelin. Il est placé dans un pensionnat religieux « aux Confins » dans les Pyrénées dans lequel on recueille les abandonnés, et même les demeurés.

Les journées sont faites de routine, de dures corvées, et de maltraitances physiques et psychologiques.

Il y découvre la violence de cet univers où sont dissimulés aux gens de l’extérieur les châtiments corporels, le cachot, les privations alimentaires, les diverses humiliations. Ce maintien de la discipline est l’œuvre d’un homme d’Église, méchant, l’abbé Armand Sénac, aidé par un ancien légionnaire sadique surnommé Grenouille, qui assure avec zèle son rôle de pion.

Heureusement, il y a l’amitié.

Pour s’échapper de cette maltraitance et rêver d’évasion, Joe va se lier avec d’autres camarades : Souzix, La Fouine, Grenouille et Momo. Ils vont se réunir la nuit pour écouter en secret une émission de radio. Ils joueront à raconter à tour de rôle les histoires les plus tristes survenues dans leur vie.

Un jour, en allant voir Armand Sénac, Joseph aperçoit un piano. Il ne résiste pas au plaisir d’exécuter quelques notes. Ce qui suscite le courroux d’Armand Sénac. Ce dernier décide de punir Joseph en l’utilisant comme secrétaire.

L’un des donateurs de cette école rend visite à Armand Sénac accompagné de sa vie Rose. Quand Joseph et Rose se rencontrent, le courant ne passe pas du tout entre eux. Joseph démontre à Rose, une adolescente, capricieuse qu’il sait jouer du piano.

Le père de la jeune fille qui l’entend ordonne à Armand Sénac d’envoyer Joseph tous les samedis pour donner des cours à sa fille.

Une idée qui ne satisfait ni Rose ni Joseph.

Ils arriveront à s’accepter et même à leurrer les adultes. Pendant les cours, il jouera plutôt mal pour faire croire qu’il dispense des leçons à Rose pendant que celle-ci lira.

Jusqu’au jour, où ils se rapprocheront pour commencer le solfège de l’amour. À tel point qu’ils décideront de s’enfuir ensemble. Elle, pour échapper à sa condition de femme, et lui, pour fuir ce pensionnat qu’il déteste.

Mais rien ne se passera comme ils l’avaient prévu. Ils échoueront. Rose repartira à Paris. Quant à lui, après bien des aventures, il la cherchera partout. Il jouera en se rappelant les leçons de son ancien professeur de piano M Rothenberg à l’époque où ses parents vivaient encore.

Retrouvera-t-il  Rose un jour ? Les lecteurs l’apprendront en achetant cet ouvrage.

Que dire ?

Curieusement, j’ai préféré ce récit à celui qui lui a permis d’obtenir le prix Goncourt « Veiller sur elle ».

« Des diables et des saints »

ressemble à un fait divers survenu à Notre-Dame de Bétharram dans les Pyrénées-Atlantiques et dont la presse s’est emparée récemment.

Dans « Des diables et des saints », le style de Jean-Baptiste ANDREA est vivant, simple, émouvant, angoissant, amusant. Il tient en haleine. L’histoire est cohérente et le sujet est très bien amené.

J’ai voulu lire « Des diables et des saints », car j’avais été déçue par « Veiller sur elle » comme je l’ai expliqué dans la chronique que j'ai écrite sur ce prix Goncourt.

Ce qui m'a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas.

Cet avis n’engage que moi.