UN VOYAGE DANS MES LIVRES

UN VOYAGE DANS MES LIVRES

SOLDATI Mario - "Les lettres de Capri" - (écrivain italien)

Cet écrivain est né en 1906 et il est mort en 1999.

C’est également un réalisateur et scénariste italien.

 

 

Pour le comprendre, il faut avoir lu « Le père des Orphelins » ainsi que tous les ouvrages traduits et réédités en français.

 

À défaut de m’exprimer sur le roman indiqué ci-dessus, j’ai choisi de faire partager sur ce blog mon intérêt pour « Les Lettres de Capri » (paru en 1954 et lauréat du prix Strega la même année).

 

 

 

 

 

 

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Résumé

 

Une double histoire d’amour et de trahison, dans l’Italie de l’après-guerre, entre Américains et Italiens. Mais cela, on ne le sait pas au début.

 

À cette époque, le puritanisme régnait aux États-Unis. Par contre, en Italie, c’était la démesure dans la passion.

 

Harry, ancien professeur d’histoire de l’art, spécialiste de l’Italie, rencontre par hasard à Rome un ami Mario, cinéaste italien qu’il a connu pendant la guerre.

 

Harry sollicite l’aide financière de Mario et lui propose de lui envoyer le manuscrit autobiographique qu’il a l’intention de rédiger.

Il l’invite même chez lui et lui présente Dorothéa, une femme très sensuelle dont il est amoureux. Mario qui devine la profession de cette femme tente de la séduire. Mais, elle repousse ses avances et même l’argent qu’il lui offre.

Il en sera réduit à remettre cet argent à Harry en supposant qu’il sera remboursé le jour où il recevra le manuscrit qu’il lui a promis d’écrire.

 

Harry l’expédie enfin à Mario. Il se récapitule ainsi :

 

Pendant la guerre, Harry, soldat américain, s’éprend d’une prostituée romaine, Dorothéa.

Plus tard, il la retrouve lorsqu’il vient à Paris, ou en Italie pour son travail.

À cette époque, il a aussi rencontré à Rome, Jane, une jeune Américaine.

Quand il sera avec Dorothéa, il songera à Jane et quand il sera avec Jane, il rêvera à Dorothéa.

Mais, il se mariera avec Jane et il aura un enfant avec elle.

 

Il cachera à l’une et à l’autre ses pensées, ses mensonges et ses infidélités.

 

Repartir aux États-Unis ne modifiera pas cette dualité qui le ronge.

 

Mais, après sa nomination en Italie, de chercheur pour le compte de l’UNESCO, il reprendra sa relation avec Dorothéa.

 

Quant à la douce Jane, sa femme qui l’a suivi en Italie, elle insistera pour s’installer avec leur petit garçon à Capri. Un choix qui étonnera Harry.

 

Pour son travail, il voyagera en Italie et accordera à Dorothéa le privilège de l’accompagner. Il retrouvera le corps de cette femme qui comble ses sens, mais qui ne guérit pas les plaies de son âme et son ambivalence sentimentale.

 

Quand il est avec Dorothéa, il ne sait plus s’il l’aime, car il pense aussi à Jane.

 

L’histoire évolue lorsque Harry rejoint Jane qui veut quitter Capri en prétextant que le climat ne convient pas à leur enfant.

Et là, pour la première fois, il entend parler de ces mystérieuses lettres de Capri écrites par Jane pendant la guerre à un certain Aldo, un homme qu’elle a rencontré peu de temps avant Harry.

Elle lui avoue qu’un appel téléphonique anonyme a évoqué ces lettres que son ancien amant Aldo n’a jamais reçues.

Elle pense que quelqu’un veut la faire chanter. Désorientée, affolée, elle livre à son mari, les détails de son aventure avec cet Aldo qu’elle a revu pendant que son époux voyageait pour son travail en Italie avec Dorothéa.

 

Cette confession empêche Harry de lui révéler sa propre infidélité.

 

En fait sans le savoir, ils ont connu tous les deux presque en même temps une relation adultère passionnelle, Harry avec Dorothéa et, Jeanne avec Aldo.

 

Je laisse aux internautes le soin de découvrir les difficultés qu’ils rencontreront pour tenter de deviner l’identité de la personne qui se cache derrière cet appel téléphonique.

 

À la fin de cette histoire, Mario, l’ami d’Harry, recevra les derniers feuillets qu’il pourra peut-être utiliser pour en faire un scénario de film.

 

 

 

 

 

 

J’ai relu avec plaisir cet auteur italien dont l’écriture est d’une limpidité déconcertante même quand il analyse la dualité entre le sentiment et la sensualité, le sexe et l’amour.

 

Certaines personnes diront que les mœurs ont évolué. Ils auront raison.

 

D’autres n’apprécieront pas la lenteur de ce récit.

 

Lire un livre, c’est voyager. Prendre le train, l’avion, la voiture, marcher,  ne procure pas les mêmes émotions.

 

 

 

Par contre, je gage que certains hommes et certaines femmes se reconnaîtront dans cette histoire. Surtout à ceux qui ont connu cette passion qui parfois peut détruire ceux qui la vivent.

 

 

Les histoires d’amour ne vieillissent pas n’en déplaise à ceux qui pensent le contraire.

 

 

Ce romancier fouille dans la tête des personnages pour amener le lecteur à se poser des questions essentielles :

 

- connaît-on vraiment notre compagne ou notre compagnon ?

 

- Se connaît-on soi-même ?

 

 

 

J’ai pris la liberté de présenter « Les lettres de Capri », un roman écrit en 1954 pour le comparer à un autre ouvrage publié récemment traitant du même sujet, mais abordé d’une façon très différente.

 

Il concernera « Feu » le dernier livre de Maria Pourchet qui a failli obtenir les grands prix encensés par la presse littéraire.

 

Je livrerai mes impressions sur ce livre lors de ma prochaine chronique.

 

 

 

 

 

Cet avis n’engage que moi

 

 

 

 

 

 

 


02/08/2023
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