SEKSIK Laurent - "Les derniers jours de Stefan ZWEIG"
Cet auteur est né en 1962. Il est médecin, romancier, dramaturge, et scénariste de bande dessinée.
Il a été fait :
J’ai découvert Laurent SEKSIK par le biais des revues littéraires lors de la sortie de son roman « Les derniers jours de Stefan Zweig ».
Quelques-uns de ses ouvrages
-
Les Mauvaises Pensées, 1999
-
La Folle Histoire, 2004
-
La Consultation, 2006
-
Albert Einstein (biographie), 20 08
-
La Légende des fils, 2011
-
L’Exercice de la médecine, 2015
-
Romain Gary s’en va-t-en guerre, 2017
-
Un fils obéissant, 2018
-
Franz Kafka ne veut pas mourir, 2023
Résumé
Laurent SEKSIK dépeint la sensibilité, la vulnérabilité, la profonde détresse de Stefan ZWEIG qui a fui dès 1934 les nazis.
Après l’Europe, il partira aux États-Unis et terminera sa course au Brésil où il pense trouver un semblant de sérénité.
Mais, la traque du juif et la victoire des Japonais sur les Anglais à Singapour sonnent pour lui la fin du monde d’hier. D’autant qu’il a tout perdu : son pays, sa maison, ses amis, ses livres. Ces constats l’ébranlent profondément.
À New York, il aidera des réfugiés. Mais il comprendra qu’il ne résistera jamais ni avec des actes ni avec des mots comme les autres écrivains qu’il fréquentera.
Il rendra visite à Georges Bernanos, exilé à Barbacena au Brésil. Utopiste, défaitiste, idéaliste, il repartira déçu par cette rencontre.
En fait, il ne veut plus et ne peut plus lutter.
Sa seconde épouse Lotte Altmann sujette à des crises d’asthme ne parviendra pas à le sortir de sa dépression. Elle tentera de lui faire partager son espoir de recommencer une nouvelle existence dans ce pays dont le climat convient à sa santé chancelante. Ses rêves échoueront !
Lotte Altmann nous présente un Stefan ZWEIG, infiniment triste, paranoïaque qui souffre d’avoir dû quitter l’Autriche et qui se trouve impuissant à réagir devant les horreurs perpétrées par les Allemands.
De plus, elle sait que dans la vie de Stefan ZWEIG elle occupe le deuxième rôle. Le premier rôle a été attribué à sa première femme, Frederike,
En acceptant de prendre la fiole de véronal que Stefan ZWEIG conserve toujours sur lui, cette femme amoureuse et passionnée se réservera l’ultime rôle dans la vie de ce talentueux écrivain..
Que dire ?
Laurent SEKSIK établit le portrait d’un être cultivé, délicat, élégant, intelligent, qui a saisi avant la plupart de ses relations que des drames épouvantables allaient s’abattre sur les juifs et sur son pays.
Cet homme racé qui avait connu la beauté avait deviné que la laideur la remplacerait.
À partir de ce moment, Stefan ZWEIG a cessé de respirer normalement.
Laurent SEKSIK nous présente avec tendresse, admiration, respect, pudeur Stefan ZWEIG afin de nous amener à comprendre ce geste désespéré.
L’exercice était particulièrement périlleux à réussir.
Ce portrait n'est pas là pour juger d'un acte, mais pour expliquer ce qui l'a motivé avec le talent du grand écrivain qu’est Laurent SEKSIK.
À la fin de son récit, il précise : « Ce roman repose sur des faits réels et des événements historiques recoupés dans des archives de l’époque, témoignages et documents. Les propos et réflexions de certains personnages se veulent respectueux de l’esprit dans lesquels ils ont été tenus dans les correspondances, les journaux, les articles et les livres sur les protagonistes. »
Laurent SEKSIK est parvenu à me faire entendre la voix de Stefan ZWEIG.
avec l’impression que c’était Stefan ZWEIG qui avait écrit sa propre fin.
Au Salon du livre de Brive. J’ai eu la chance de parler avec Laurent SEKSIK.
J’ai pu lui exprimer mon émerveillement devant cette prouesse littéraire.
Par la suite, j’ai acheté la plupart des ouvrages qu’il a publiés.
Cet ouvrage est bouleversant ! Je l'ai relu plusieurs fois et toujours avec le même intérêt.
Cependant, on peut encore se poser la question suivante : qui était réellement Stefan ZWEIG ?
Cet avis n'engage que moi.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 14 autres membres