QUIGNARD Pascal - "Villa Amalia"
C’est un écrivain, mais également un violoncelliste né en 1948.
Quelques-uns de ses romans
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Carus, 1979
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Le Salon du Wurtemberg, 1986
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L’Amour conjugal, 1994
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L’Occupation américaine, 1994
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Terrasse à Rome, (Grand Prix du roman de l’Académie française 2000)
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Requiem, 2006
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Villa Amalia 2006
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Les Larmes, 2016 (Prix de littérature André-Gide 2017)
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Dans ce jardin qu’on aimait, 2017
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L’Amour, la Mer, 2022
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L’Enfant au visage couleur de la mort, Galilée, 2006
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Triomphe du temps, Galilée, 2006
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Princesse Vieille Reine, Galilée, 2015
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Le Chant du marais, Chandeigne, 2016.
Il a aussi publié des traités, des récits, des nouvelles, des contes, des essais sur la littérature, sur l’art, sur l’édition, des articles, des entretiens, des représentations, etc.
Quelques prix et récompenses
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1991 : Prix de la langue française
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1998 : Grand prix de littérature de la SGDL (Société des Gens de Lettres), pour Vie secrète, Grand prix du roman de la Ville de Paris
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2000 : Grand prix du roman de l’Académie française, pour Terrasse à Rome (Gallimard), Prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco
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2002 : Prix Goncourt, pour Les Ombres errantes (Grasset)
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2006 : Grand Prix Jean Giono, pour Villa Amalia (Gallimard)
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2023 : Prix Formentor pour l’ensemble de son œuvre
Résumé
Ann Hidden est une grande musicienne qui ne se produit pas sur scène et qui retranscrit en solitaire et à sa manière des œuvres anciennes. Elle a été abandonnée par son père après la mort de son petit frère. Avec sa mère anxiogène, elle entretient des relations conflictuelles. Cette dernière attend toujours le retour de son mari.
Un jour, Ann Hidden suit son compagnon et le voit embrasser une jeune femme. Dans la même rue, elle rencontre un ami d’enfance Georges Roehl qui ne l’a jamais oubliée. Il vient de perdre sa mère et se propose d’aider Ann à résoudre ses problèmes. Elle accepte. Du jour au lendemain, elle chasse son compagnon volage, elle vend ses meubles, sa maison sans qu’il le sache, elle change les clefs. Elle se fait couper et teindre les cheveux. Elle abandonne son travail. Elle retire de l’argent à la banque et utilise Georges pour toutes les démarches qui concernent sa disparition. Elle erre en Europe pour brouiller les pistes et un jour, elle arrive à Ischia en Italie du Sud.
Elle tombe amoureuse de la petite île qu’elle arpente régulièrement. C’est ainsi qu’elle découvre une villa abandonnée. Elle apprend qu’une dame âgée Amalia en est la propriétaire. Après lui avoir longtemps crié dessus, Amalia accepte enfin de lui louer cette maison qui surplombe la mer.
Ann la restaure. Elle plante des arbres. Elle se baigne. Elle fait une mauvaise chute. Et elle est soignée par le Docteur Radnitzky. Charmée autant par le médecin que par sa fille Magdalena, âgée de deux ans, elle devient la mère de substitution de l’enfant.
Puis, par le plus grand des hasards, elle rencontre Thomas, son ancien compagnon, accompagnée d’une certaine Juliette. Cette dernière abandonne Thomas pour se mettre en couple avec Ann. Elles vivent ainsi au rythme des visites de la petite Magdalena, et de celles de quelques amis de passage. Mais lorsque Magdalena meurt accidentellement, Juliette disparaîtra brutalement. Quant à Ann, elle quittera la villa.
Elle revoit son vieux père quand sa mère décède. Elle reprend ses compositions et soigne Georges dont l’état de santé s’est aggravé.
Que dire ?
J’ai relu "Villa Amalia" pour tenter de comprendre ce qui m’a plu et déplu. En fait, j’ai l’impression d’être passé à côté de l’essentiel maintenant et auparavant..
L’histoire est surprenante comme beaucoup de celles que j’ai pu lire jusqu’à présent.
Ann quitte tout : compagnon, maison, travail, mobilier pour s’installer dans l’île d’Ischia après avoir découvert que celui avec qui elle partage sa vie la trompe. C’est ainsi que débute ce récit.
Dans la vraie vie, je connais des gens qui sont partis à l’autre bout du monde pour différentes raisons et qui ont vécu des histoires incroyables. Donc, ce récit ne m'a pas surpris !
Par contre, l’écriture de Pascal GUIGNARD, minimaliste à outrance n’aide pas réellement pour cerner la personnalité d’Ann.
Les phrases sont courtes, sèches, sans fard. C’est perturbant et parfois décevant !
On voudrait en savoir plus sur Ann, mais aussi sur tous ceux qui peuplent cet ouvrage. J’ai bien saisi que Pascal GUIGNARD ne narre pas. Il construit son roman par touches successives comme un peintre ou un musicien et avec parfois une certaine brutalité. Ce qui amène le lecteur à poursuivre jusqu’à la fin pour savoir ce qu’il va se passer.
De lui, j’avais lu "Terrasse à Rome". J’avais également été déroutée par le thème abordé et par son style particulier.
Pour résumer, il fait partie de ces auteurs que je qualifie d’énigmatiques même si je comprends que l’amour est omniprésent dans "Villa Amalia".
Cet avis n’engage que moi.
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