UN VOYAGE DANS MES LIVRES

Ce romancier français est né le 6 juin 1974.

« Un livre ne prend corps que par la lecture. C’est le lecteur qui lui donne vie, en composant des images qui vont créer ce monde imaginaire dans lequel évoluent les personnages.

« Il appartient au lecteur qui prend le relais en s’appropriant les personnages et en les faisant vivre dans sa tête. Parfois, il interprète même à sa façon certains passages, leur donnant un sens qui n’était pas celui que j’avais en tête au départ, mais ça fait partie du jeu !

« La lecture est un pacte de générosité entre l’auteur et le lecteur ; chacun fait confiance à l’autre, chacun compte sur l’autre.

Ces phrases qui figurent dans “La fille de papier” de Guillaume MUSSO sont d’une grande justesse.

Quelques--uns de ses romans

Résumé

Un auteur brillant Tom Boyd suite à une rupture amoureuse devient incapable d’écrire le dernier tome de sa “triologie des anges” et sombre dans la dépression.

Ses deux amis d’enfance, Milo et Carole, qui jouent et joueront jusqu’à la fin un grand rôle dans son existence ne parviendront pas à le tirer du gouffre dans lequel il s’enfonce.

Mais, soudain surgit dans sa maison une certaine Billie qui prétend être un des personnages de son roman. Elle affirme qu’après une erreur d’impression, elle a été expulsée dans la vraie vie et que son désir est de retourner dans le monde de l’imaginaire. Elle supplie Tom de finir sa saga sinon, elle mourra.

Interrogée par Tom, Billie répondra sans faillir à toutes les questions qu’il lui posera afin d’en authentifier la véracité.

Un marché sera conclu entre Billie et le romancier. Ce dernier devra terminer sa série. Billie s’engagera quant à elle à retrouver l’ancienne amoureuse de Tom afin qu’il puisse se réconcilier avec elle.

Ce pacte les entraînera dans des aventures plus rocambolesques les unes que les autres tant en France qu’à l’étranger.

En effet, Billie est sortie d’une impression ratée qui laissait la moitié du roman de Tom avec des pages blanches et une fin inachevée.

Tous les livres qui devaient être commercialisés ont été détruits. Cependant pour que Tom puisse poursuivre l’histoire de ce dernier tome, il lui faut retrouver un exemplaire qui voyage d’un pays à l’autre au gré de ceux qui le prennent ou l’abandonnent.

Unis par les liens indestructibles de leurs enfances malmenées, Carole et Milo aideront ou accompagneront leur ami Tom partout où leur présence sera nécessaire.

Je laisse aux fans de Guillaume MUSSO le soin de découvrir la fin de “La fille de papier”.

Que dire ?

J’ai le sentiment que les histoires de la majorité de ses romans sont interchangeables.

Il s’agit souvent d’une romance amoureuse, banale, qui ressemble à celles que l’on peut voir dans les films américains.

D’ailleurs, les références à cette culture sont nombreuses.

L’idée dans “La fille de papier” était intéressante. Mais, elle aurait pu être traitée d’une façon totalement différente. D’autres s’y sont essayés, mais leurs ouvrages n'ont jamais obtenu la même audience !

Guillaume MUSSO, lui, emploie un style d’écriture suffisamment clair pour passionner une partie de son lectorat. De plus, il récolte encore des admirateurs supplémentaires en utilisant des ingrédients qui se retrouvent dans les ouvrages de science-fiction.

J’avoue ne pas être attirée par ce genre littéraire et artistique qui rencontre cependant un succès indéniable chez de nombreux lecteurs.

Peut-être est-ce la raison qui m’a amené à sauter quelques pages dans “La fille de papier” notamment lorsque Tom part à la recherche du dernier exemplaire du livre dont il doit poursuivre l’écriture pour sauver Billie.

Guillaume MUSSO est un auteur que je connais, mais que j’ai souvent évité pour les motifs évoqués ci-dessus.

Comme je l’ai déjà signalé, la lecture est un voyage. Personne ne fait le même.

Je respecte profondément les gens qui adorent ses romans, car cet auteur déborde d’imagination, mais elle ne correspond pas à celle que j’apprécie.

Le succès d'un livre n'induit pas toujours la qualité d'une écriture même si celle-ci est encensée par la presse littéraire.

Cet avis n’engage que moi  !