VIALAR Paul - "Mon seul amour" et "la rose de la mer"
Cet écrivain oublié, est né en 1898 , connu pour :
– Cycle La mort est un commencement (1948) – Grand Prix de la Ville de Paris — 1948
– Cycle La Chasse aux hommes (1952/1953)
– Cycle Chronique française du XXe siècle (1955/1961)
– Ainsi que beaucoup d’autres romans dont « la rose de la mer » 1939 (prix Fémina)
– Recueils de nouvelles
– Littérature d’enfance et de jeunesse
– Théâtre
– et etc.....
J’ignorais que Paul VIALAR avait publié autant d'ouvrages.
En mettant de l’ordre dans ma bibliothèque, j’ai retrouvé : MON SEUL AMOUR, un roman publié en 1971.
Résumé :
Le grand amour, la certitude d’avoir trouvé « l’autre moitié de son cœur », est-ce que cela existe ?
C’est ce qui arrive à Isabelle et Jean. Ils se marient et vivent heureux à un âge où ils n’y croyaient plus.
Mais, partie en Afrique pour son travail de décoratrice, Isabelle disparaît dans un accident d’avion.
Malgré l’absence de cadavre et de traces, Jean la recherche inlassablement.
Avec le temps, il tentera de l’oublier et acceptera avec beaucoup d’hésitation la tendresse que lui offre la maman de la fille que son fils adoptif a choisi d'épouser.
Pendant cette période, des habitants d’un village africain recueillent une femme blanche amnésique et complètement défigurée. Un médecin lui refera un visage et les Africains lui trouveront une identité.
Pour s’occuper, elle aidera un directeur de théâtre à mettre en scène ses pièces.
Quant au docteur, il souhaiterait épouser la jeune femme et l’impliquer dans sa vie professionnelle à l’hôpital.
Mais le destin veille.
Jean reviendra en Afrique pour choisir des bois destinés à son Entreprise en France, mais aussi avec l’espoir insensé de retrouver Isabelle.
Et là, il rencontrera une personne qui le troublera.
Conclusion :
Pour ma part, j’ai trouvé ce livre délassant. L’histoire peut être comprise et appréciée par les lecteurs de ce début du XXI e siècle.
D’autant que cet écrivain sait décrire des lieux, des événements, des personnes permettant ainsi au lecteur de laisser son imagination vagabonder.
Mais, si je devais choisir entre « mon seul amour » et « LA ROSE DE LA MER », il est évident que j’opterais pour le second.
« LA ROSE DE LA MER » — Prix Fémina 1939
La qualité de l’écriture, les informations sur ce métier de marin que je méconnaissais, sur la mer, la précision des descriptions ont capté rapidement mon attention.
Je pouvais sans peine voir les scènes, visualiser les personnages et comprendre le caractère de ces hommes rustres plongés dans un univers qui a priori n’aurait pas dû m’intéresser.
Cela tient au fait que Paul VIALAR m’a donné l’impression d’avoir réuni une importante documentation sur ce sujet avant de raconter cette histoire.
Je sais que je conserverai « La rose de la mer » dans ma bibliothèque, mais aussi que je relirai ultérieurement les autres ouvrages de cet écrivain.
Résumé
Il suffirait d’enlever une tôle pour envoyer le bateau au fond de la mer avec sa cargaison de vieilles briques assurées comme de coûteuses machines. C’est ce qu’explique Romain, le patron du bateau à son neveu Jérôme.
Entre eux, les rapports sont tendus surtout depuis la mort de la mère de Jérôme.
Ce dernier hésite. Quand il pose la question de l’équipage. Romain rétorque qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Une réponse qui trouble Jérôme. D’autant qu’il les connaît tous ou presque.
Mais, là aussi, le destin bouleversera les plans de Romain quand ils entendront dans la cale crier une femme entrée clandestinement dans le bateau et prête à mettre un enfant au monde.
Quelque chose changera soudainement chez Jérôme quand il tiendra ce nouveau-né dans les bras.
Ici s’arrêtent volontairement mes explications afin d’inciter le lecteur à lire ou relire cette histoire fort bien écrite.
Cet avis n’engage que moi
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