UN VOYAGE DANS MES LIVRES

Cette romancière  est  née en 1979 

Depuis son tout premier roman déjà best-seller en 2013, " Les gens heureux lisent et boivent du café", elle fait partie du Top 10 des auteurs préférés des Français

Romans 

   2013 : Les gens heureux lisent et boivent du café,

• 2014 : Entre mes mains le bonheur se faufile,

• 2015 : La vie est facile, ne t'inquiète pas,

• 2016 : Désolée, je suis attendue,

• 2017 : J'ai toujours cette musique dans la tête,

• 2018 : À la lumière du petit matin,

• 2019 : Une évidence,

• 2020 : Nos résiliences,

• 2021 : La Datcha,

• 2022 : La Déraison,

• 2023 : L'Homme des Mille Détours

• Elle a également publié des nouvelles, des livres pour la jeunesse etc.
  
  

Prix et nominations

• 2021: prix Les Petit Mots des libraires pour La Datcha.

• 2022 : nomination prix Babelio 2022 pour La Déraison.

• 2023 : prix des Palanges pour La Déraison.

Résumé

Erin, tient le bar l’Odyssée à Saint-Malo. Ce nom avait été choisi par Erin et son époux, car tous les deux avaient adoré cette légende.

Son mari a disparu brutalement il y a 7 ans, à la naissance de leur troisième enfant. Depuis, elle s’occupe seule de ses deux garçons et de sa fille avec l’aide de sa famille composée de ses parents, de son frère ainsi que de sa belle-sœur.

Elle partage sa vie entre ses enfants et son travail en tentant de se reconstruire tant bien que mal.

À l’île de la Réunion vit un certain Ivan qui tient un bar restaurant dans lequel il organise des fêtes. C’est un homme solitaire, buveur, bagarreur.

Il sauve Gary, un plongeur qui a failli se suicider. En effet, lors d’une mission sur l’île, Gary retrouve son ancienne femme Louise et le compagnon de cette dernière. Il supporte mal cette rencontre, car Louise est enceinte.

Au fil des pages, on apprend que Gary qui désirait par-dessus tout fonder une famille et donc avoir des enfants est en fait stérile.

Déprimé, il décide brutalement de reprendre sa vie en main et de rentrer en France. Mais avant de partir, Ivan lui demande d’aller voir son épouse à Saint-Malo pour vérifier si elle est toujours vivante et si elle partage sa vie avec quelqu’un.

Gary ne s’exécute pas immédiatement. Sa priorité est de trouver rapidement un employeur. Un soir, il rencontre par hasard une femme qui d’emblée l’attire. Ses récents collègues de travail le conduisent à l’Odyssée pour fêter son arrivée dans l’équipe. Il comprend qu’il a en face de lui la femme d’Yvan et celle qu’il a déjà croisée.

Je laisse les lecteurs découvrir les thèmes abordés : les problèmes avec les parents, l’éducation, la stérilité, les liens du cœur, l’adoption, l’emprise, la violence, l'amour, etc. Je passe volontairement sous silence les drames, les bonheurs, les rebondissements qui occupent les 400 pages de cet ouvrage.

Les événements s’enchaînent pour le meilleur et pour le pire jusqu’à la fin.

Que tout le monde se rassure, cela finit bien !

Que dire ?

« L’homme de mille détours » m’a été offert et j’ai accepté de le commenter.

Je connaissais le nom de cette écrivaine à succès. Cependant, je n’avais jamais rien lu d’elle.

Si cet ouvrage n’avait eu que 200 pages, je pense que j’aurais peut-être été plus dithyrambique. Je dis bien « peut-être » !

Comme quelques auteurs actuels, Agnès MARTIN-LUGAND surfe sur la tendance « feel good » que j’appelais autrefois les romans à l’eau de rose.
Certains de ces livres mélangent une once de développement personnel et beaucoup de bons sentiments. Ils sont parfois bien écrits, mais racontent des histoires qui frisent souvent l’invraisemblance. Ce cocktail plaît à de nombreuses personnes, car ces romans réconfortent, soignent, distraient des millions de lecteurs en France et dans le monde.

Comme je l’ai déjà répété à plusieurs reprises, nous ne revenons pas tous des mêmes voyages avec les mêmes impressions.

C’est la raison pour laquelle, je respecte ceux qui apprécient ce genre de lecture sans toutefois participer à leur engouement.

Pour parler de cette tendance, il faut avoir la curiosité de s’y intéresser ! Et ce même si la littérature d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui !

Des questions sur les maisons d’édition et sur les lecteurs, je m’en pose comme tout le monde. Cependant, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité sur ce sujet.

Cet avis n’engage que moi.