UN VOYAGE DANS MES LIVRES

UN VOYAGE DANS MES LIVRES

SARTRE Jean-Paul - "Les mots"

"J’ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres »

page 35

 

 

Cette phrase figurant dans  « Les mots »  de Jean-Paul SARTRE aurait pu être écrite par tous ceux qui aiment la littérature.

 

 

 

 

 

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Jean-Paul SARTRE est né le 21 juin 1905 et il est mort le 15 avril 1980.

 

Écrivain et philosophe français, il fut le pionnier de l’existentialisme. L’impact de sa pensée fit de lui un penseur très influent dans le monde entier. Ce qui lui valut d’obtenir le prix Nobel de littérature en 1964 qu’il a d’ailleurs refusé. Il ne voulait pas dépendre d’une quelconque institution.

 

 

Jean-Paul SARTRE laisse une œuvre monumentale : romans — essais — pièces de théâtre — écrits philosophiques — biographies.

 

 

Il fut le compagnon de Simone Beauvoir.

 

Les engagements politiques de ces deux intellectuels leur coûtèrent la désapprobation d’une partie de leur lectorat. Ce qui ne les empêcha pas de poursuivre leurs combats.

 

 

 

 

 

Résumé

 

« Les mots » —Ce livre est considéré comme une autobiographie et comme les adieux de Jean-Paul SARTRE à la littérature.

 

Dans ce roman, il revient sur son enfance, il démonte la façon qui l’a amené à devenir écrivain. Il explique le poids que les humains mettent sur la signification des choses en orientant ainsi leur destin et celui de leur entourage.

 

 

 

Le texte est divisé en deux :

 

 une partie est destinée à l’action de « lire »

— et l’autre à celle « d’écrire ».

 

Il aborde d’abord ce que furent ses origines familiales.

 

Puis, il s’attarde sur les comédies qu’il jouera à sa famille en se retirant dans un monde imaginaire.

Il revient souvent sur la peur de la mort, sur la conscience de son imposture vis-à-vis de ses proches et surtout sur son extrême laideur.

Elle figurera dans la plupart de ses œuvres.

 

Un passage dans  « les mots »  illustre parfaitement ce qui resta pour lui une profonde blessure lorsqu’à l’âge de 7 ans, sa mère décida de lui faire couper les cheveux :

 

« Il y eut des cris, mais pas d’embrassements et ma mère s’enferma dans sa chambre pour pleurer : on avait troqué sa fillette contre un garçonnet. Il y avait pis : tant qu’elles voltigeaient autour de mes oreilles, mes belles Anglaises lui avaient permis de refuser l’évidence de ma laideur. Déjà, pourtant, mon œil entrait dans son crépuscule. Il fallut qu’elle s’avouât la vérité. Mon grand-père semblait lui-même tout interdit ; on lui avait confié sa petite merveille, il avait rendu un crapaud : c’était sapé à la base ses futurs émerveillements ».

 

 

Puis, il revient souvent sur ses différentes postures d’écrivain et sur sa folie qu’il interprète comme un catalyseur dans sa vie.

Ce qui fut peut-être exact !

 

 

 

 

J’avais lu ce livre en 1970. Je l’avais trouvé difficile à l’époque.

En 2021, je n’ai pas changé d’avis.

 

 

Et pourtant, ce roman recèle de véritables pépites qui m’inciteront à le relire un jour avec peut-être un autre regard.

 

 

 

 

Cet avis n’engage que moi.

 

 

 

 

 

 





02/08/2023
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