UN VOYAGE DANS MES LIVRES

Cet écrivain, scénariste, est né le 19 avril 1951.

La trilogie « les enfants du désastre » l’a rendu célèbre avec  :

• Au revoir là-haut. Prix Goncourt 2013

• Couleurs de l’incendie.

• Miroir de nos peines.

J’avais lu il y a longtemps « Au revoir là-haut » que j’avais apprécié lors de sa parution.

Dans mon blog, j’avais commenté avec plaisir « Couleurs de l’incendie »

Par contre le troisième tome « miroir de nos peines «  ne m’a pas inspiré le même enthousiasme.

Résumé

En 1939, le Royaume-Uni déclare la guerre à l’Allemagne. En 1940, les Allemands envahissent la Belgique. Quand l’armée allemande entre dans Paris, des millions de personnes se jettent sur les routes. L’auteur raconte donc la vie ordinaire de tous ces gens pendant l’exode.

Dans ce roman, on découvre Louise qui vit seule depuis la mort de sa mère. Elle aura un fiancé, puis des amants, mais jamais d’enfant.

Elle est institutrice et depuis son adolescence fait le service au café de M. Jules le samedi. Un jour, un client propose à Louise de lui donner une importante somme d’argent pour la voir nue.

Même si elle se pose des questions, elle accepte. Mais, cet homme se tire une balle dans la tête devant elle. À partir de là, elle cherchera à comprendre qui il était et pour quelle raison il a accompli un tel geste.

Quand elle apprendra qu’il était l’amant de sa mère et que cette dernière avait eu un enfant de lui, elle mettra tout en œuvre aidée par le patron du bistrot pour retrouver son demi-frère.

Mais dans ce récit, nous croiserons plusieurs hommes envoyés au Mayenberg, un fort souterrain.

Gabriel que la lumière, la promiscuité et la menace d’une attaque chimique affolent.

Raoul technicien et électricien, toujours dans les mauvais coups et qui passe son temps à effrayer et à protéger Gabriel.

Ses deux militaires si différents seront emprisonnés par l’armée pour désertion. Ils y rencontreront des êtres souvent plus veules que courageux, et d’autres, plus humains comme Fernand, garde mobile chargé de les surveiller plus préoccupé par l’argent qu’il a volé et qu’il destine à sa femme Alice que par la guerre.

Gabriel et Raoul profiteront du chaos pour s’enfuir. Ils arriveront par hasard à la chapelle Bérault où se sont réfugiées de nombreuses personnes et notamment : Fernand, Alice, Jules, Louise. Ce lieu est dirigé par Désiré, un curé aux manières étranges et aux professions changeantes : instituteur, pilote d’avion, chirurgien, avocat, agent du ministère de l’information et pour terminer curé à la chapelle Bérault.

Pour ma part, je pense que les deux premiers ouvrages de cet auteur sont nettement plus intéressants que « Miroir de nos peines » même si ce dernier est fort bien documenté.

Pierre LEMAITRE nous entraîne sur plusieurs pistes comme s’il s’agissait d’un roman policier.

J’ai trouvé le début de ce récit déroutant.

L’auteur décrit le parcours de ces gens ordinaires qui ont vécu comme ils ont pu pendant cette période dramatique de notre histoire.

Bien évidemment, le lecteur sait que tous les personnages se retrouveront à la fin du roman.

Et c’est justement cette façon de nous amener sur cette voie qui se révèle décevante. Les ficelles sont un peu trop grosses à mon goût surtout quand Louise rencontre par hasard sur son demi-frère dans la chapelle Bérault. Et que bien sûr, il s’agit de Raoul le mauvais garçon !

Que dire de Fernand, le gentil garde mobile qui retrouve sa femme Alice dans ce lieu perdu alors que malade, elle aurait séjourné chez sa belle-sœur.

Et puis, il y a Gabriel qui tombe amoureux de Louise, etc., et, etc.…

J’oublie volontairement de dévoiler d’autres événements importants qui figurent dans ce livre. Les lecteurs me le pardonneront.

Pour résumer,  de tels miracles se produisent rarement !

Et si cela arrive dans une vie, il faut songer à partir en pèlerinage à Lourdes tous les ans pour remercier Dieu !

Quels sont ceux qui eurent la chance de se revoir au même endroit après avoir traversé ces épreuves pendant la dernière guerre ?

Bien sûr cet avis n’engage que moi !