LABRO Philippe - "Un été dans l'ouest"
Il est né le 27 août 1936.
C’est un journaliste, auteur, réalisateur, homme de médias et parolier français.
Il a également occupé plusieurs postes de direction à la radio RTL et a lancé la chaîne de télévision Direct 8 avec Vincent Bolloré.
Il a d’ailleurs écrit de nombreux ouvrages :
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1960 : Un Américain peu tranquille
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1968 : Ce n’est qu’un début
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1982 : Des bateaux dans la nuit
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1994 : Un début à Paris
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1997 : Rendez-vous au Colorado
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2002 : Je connais gens de toutes sortes
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2006 : Franz et Clara
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2010 : 7 500 signes
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2013 : On a tiré sur le Président
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2013 : Le Flûtiste invisible
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2017 : Ma mère, cette inconnue
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2020 : J’irais nager dans plus de rivières
Résumé :
« Un été dans l’ouest » est un roman qui semble autobiographique.
Il s’agit d’un jeune homme qui étudie dans une université de Virginie et qui devient manœuvre pendant trois mois dans les montagnes du Colorado pour gagner un peu d'argent.
Sur le trajet qui le mène sur son lieu de travail, il côtoie des malfaiteurs qui le prennent en stop et qu’il arrive à semer, conscient du danger qui le guette s’il reste avec eux.
Puis, il rencontre Amy, une chanteuse un peu paumée qui est à la recherche d’un certain Tom Momingside talentueux chanteur encore inconnu. Il couchera avec elle séduit par ses chansons et sa personnalité.
Elle lui laissera un cadeau sous la forme d’une MST que découvrira le médecin du camp qui l’examinera. Un problème médical qui l’aidera d’ailleurs à oublier la jeune femme.
Sur son lieu de travail, il se liera aussi avec des individus hauts en couleur très différents des gens qu’il fréquentait dans son université..
Il franchira tous les obstacles pour gagner la confiance de ces hommes rustres. Il réussira.
À la fin de son contrat, il s’interrogera sur son destin.
La mort d’un de ses amis le décidera à abandonner tous ceux avec lesquels il avait partagé de beaux et durs moments. Il choisira de poursuivre sa deuxième année en tant que « collège boy » en Virginie.
Avant de rentrer en France, il apprendra le suicide de son amie américaine névrosée Élisabeth avec qui il avait correspondu pendant son stage dans le Colorado..
En France, enrichi par ses aventures américaines, il tentera de s’imposer pour devenir un grand journaliste reporter.
Lors de sa parution, j’avais adoré « L’étudiant étranger ».
Plus tard, j’ai découvert « un été dans l’ouest » sans avoir saisi la beauté de certaines descriptions sur la nature et sur les êtres que le héros de ce roman avait rencontrés.
C’est en le relisant récemment que j’ai apprécié l’écriture de Philippe LABRO qui explique, qui détaille tant les situations que les paysages avec une profonde tendresse.
J’ai succombé au charme de son style, car il y a dans cet ouvrage une musique particulièrement attachante pleine d’humanité et de poésie.
Certains lecteurs lui reprocheront de s’être mis en scène.
Ont-ils tort ? Ont-ils raison ? Je l’ignore !
Personnellement, j’ai simplement découvert sous sa plume, des lieux que je ne visiterai jamais. J’ai également croisé comme si je les connaissais des individus étranges qui ont partagé son quotidien.
Tous les lecteurs ne recherchent pas la même chose dans un récit.
Tout est une question de sensibilité, de vécu, de niveau d’exigence, d’âge, de niveau intellectuel, de nationalité et peut-être de bien d’autres éléments qui m’échappent.
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Le chemin de vie de chacun d’entre nous est différent.
Ceci explique des divergences que nous devons respecter sans les juger.
Je crois nécessaire de répéter qu’il faut relire des livres que nous avons aimés.
Et puis, il faut être curieux en évitant de se fondre dans les moules que nous présentent tous ceux qui occupent l'espace médiatique !
Cet avis n’engage que moi bien sûr !
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