SANDREL Julien - "La vie qui m'attendait"
Cet écrivain est né en 1980.
Il nous offre cette fois un récit plus vraisemblable que « La chambre des merveilles ».
L’écriture de "La vie qui m'attendait" est fluide, simple et ne demande aux lecteurs aucun effort de compréhension.
C’est un livre qui se lit aussi vite qu’il s’oublie !
Je l’ai commencé hier et je viens à l’instant de le terminer.
Résumé :
Romane, une quarantenaire partage son existence entre ses visites à son père et son métier de médecin.
Sa vie banale bascule lorsque l’une de ses patientes affirme l’avoir aperçue à Marseille sortir en larmes du cabinet d’un pneumologue.
Curieusement, ce mystère fait écho à un vide intérieur qu’elle ressent depuis toujours et qui l’empêche d’être heureuse.
Elle décide donc de partir à la recherche de cette personne qui semble lui ressembler. Et là, les événements s’enchaîneront pour l’aider à retrouver cette inconnue.
Elle apprendra qu’il s’agit de sa jumelle !
Plus tard, les deux femmes se raconteront leurs vies et se poseront des questions essentielles sur le fait qu’il y a un secret dans leurs familles respectives.
Romane tentera de comprendre ce que lui a dissimulé son père, au risque de se fâcher avec lui.
D’ailleurs, à la moitié du livre la tragédie survenue dans la vie du père de Romane se révèle.
C’est en mettant au monde seule, dans un immeuble déserté, un second bébé que la mère de Romane décède.
Ce bébé n’est autre que Juliette et il sera abandonné par le père de Romane
À partir de là, la suite peut s’imaginer aisément même si ma façon de raconter exclut les détails douloureux.
Quant à Juliette, elle a un cancer à combattre et demande donc à sa jumelle Romane de la remplacer dans sa famille auprès de ses parents, de son ancien compagnon, de sa fille et dans sa librairie afin de s’occuper de ses examens médicaux.
Les rebondissements se succéderont et l’histoire finira bien. Je laisse le soin aux lecteurs d’en apprécier l’intérêt ou pas.
Julien SANDREL utilise les mêmes ficelles que d’autres romanciers avant lui à savoir : bébé déposé devant un couvent, prénom sur un papier, secrets de famille, et une belle fin comme dans « La chambre des merveilles ».
Julien SANDREL a mis en évidence dans ces deux livres le rapport à la mort et le fait que des événements tragiques peuvent nous éclairer sur ce que nous devons changer dans nos vies.
Quelques écrivains ont appliqué ces recettes avec succès en mélangeant l’humour, la tendresse, la sensibilité pour tracer les voies de ceux qui ont écrit les premiers livres sur le développement personnel.
Cependant, « La vie qui m’attendait » ne peut pas se comparer à ces ouvrages spécialisés.
Cette histoire même si elle est correctement ficelée ne s’adresse pas au même public.
Si l’auteur poursuit dans cette voie, je suis persuadée que les ventes de ses romans atteindront des sommets. Il y a un lectorat pour ce type de récit.
Je ne suivrai pas Julien SANDREL au risque de mécontenter ceux qui ont aimé son écriture.
Je n’y ai pas trouvé ce que j’attendais !
Cet avis n’engage que moi.
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