FERRANTE Elena - "L'amour harcelant"
Elle est née le 5 avril 1943 à Naples.
C' est une romancière, nouvelliste et essayiste italienne.
Il n'en demeure pas moins que cette écrivaine cultive le mystère sur son identité.
Dans « l’amour harcelant », Elena FERRANTE décrit à la perfection ses déambulations dans Naples qui fournissent des éléments susceptibles d’aider les lecteurs à situer les personnages de la saga qui la fit connaître en France.
Résumé
À Naples, la narratrice Délia se rend aux obsèques de sa mère, retrouvée noyée et revêtue de dessous luxueux dans des circonstances qui l’intriguent.
Elle décide de revenir sur les traces de son passé et sur celui de sa mère.
Ses errances dans les rues de Naples l’amènent par hasard dans le magasin où les dessous ont été achetés. Elle y reverra un vieil ami de la morte, un certain Caserta dont la présence a pesé sur son enfance, mais également le fils de ce dernier, employé dans ce magasin.
Les souvenirs de Délia se superposeront. Le présent et le passé se mélangeront en même temps que l’image de sa mère et la sienne.
En démêlant la bobine de ses souvenirs, elle retrouvera son père toujours aussi violent.
Quant au fils de Caséra, elle vivra avec lui des moments troubles entre souvenirs d’hier et vécus présents.
La promenade se déroule dans la tête de la narratrice et dans les rues de Naples.
L’histoire de cette relation pesante entre Délia et sa mère peut se concevoir.
Dans certaines familles, l’amour, la haine se confondent engendrant une violence verbale et parfois physique qui devient pour elles un moyen d’expression. Une façon de communiquer qui pour d’autres personnes semblerait malsaine, dérangeante, insoutenable.
Pour comprendre l’atmosphère qui régnait à Naples à cette époque, il aurait fallu déambuler dans les rues non pas comme les touristes d’aujourd’hui, mais plutôt comme les Napolitains d’hier.
J’ai aimé revisiter avec la narratrice, cette ville envoûtante ou le laid côtoie le beau encore en ce début de XXIe siècle.
Une ville dans laquelle j’ai beaucoup marché et qui m’a permis de mieux situer les personnages de ce roman !
D’ailleurs, j’aurais dû lire cet ouvrage publié en 1995 chez Gallimard avant la saga qui rencontra un succès mondial : « l’amie prodigieuse ».
Un avis qui n’engage que moi.
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