HOSSEINI Khaled - " Les cerfs-volants de Kaboul"
Cet écrivain est né le 4 mars 1965 à Kaboul.
Pour cet ouvrage, l’auteur a obtenu les prix suivants :
– Grand prix des lectrices de « Elle » en 2006
– Prix des libraires du Québec en 2006
Il s’agit du premier roman publié en 2003 de cet écrivain américain d’origine afghane.
Son livre a été adapté au cinéma et en bande dessinée sous le même titre.
Résumé :
L’histoire commence à partir d’un appel téléphonique que reçoit Amir, un Afghan réfugié en Amérique. Un ami lui demande impérativement de rentrer dans son pays. Il a quelque chose d’important à lui révéler.
Et là. Le jeune Afghan se revoit à Kaboul, dans les années 1970, quand il partage sa passion pour les cerfs-volants avec son serviteur Hassan qu’il trahira plus tard en l’accusant d’un vol. Mais, sa vie dorée basculera lors de l’occupation soviétique. Réfugié avec son père aux États-Unis, il sera hanté par le souvenir de son ami d’enfance, ce serviteur qu’il a fait chasser à cause d’une faute qu’il n’avait pas commise.
Adulte, marié et devenu écrivain, Amir apprendra avec son retour à Kaboul un secret, celui de son père décédé qui l’entraînera bien malgré lui à vivre des aventures qui le confronteront à son passé et transformeront son avenir.
Il découvrira la prise de pouvoirs des Talibans, les événements du 11 septembre 2001. Au fur et à mesure du déroulement de son récit, Amir se heurtera aux coutumes, à la religion, au fanatisme et à la cruauté des envahisseurs. Il s’interrogera aussi sur les relations père-fils, employés employeurs, ethnies, amitiés, perversions, adoption, religion, etc.
Sans en dévoiler la fin, je considère que tous ces thèmes ont certainement participé à faire de ce livre un bon roman.
En relisant cet ouvrage qui m’avait beaucoup marqué lorsqu’il avait été publié en France, je voulais le comparer à celui écrit par Yasmina KHADRA : « les hirondelles de Kaboul ».
Les sujets évoqués sont les mêmes, toujours d’actualité, depuis le départ des Américains et le retour des Talibans le 15 août 2021 à Kaboul.
Comme moi, les lecteurs ont regardé la télévision.
Mon but, je le répète, n’est donc pas de me lancer dans des débats politiques pour lesquels je n’ai aucune disposition.
Je désire simplement amener les amoureux de la littérature à partir à la rencontre de ces deux auteurs d’origine étrangère qui abordent l’histoire de ce pays autrement sur le plan stylistique.
Ils mettent en évidence une vérité à savoir que deux personnes peuvent sur un même sujet faire éprouver aux lecteurs des émotions très différentes.
Pour ma part, je considère que ces deux écritures se complètent parfaitement.
Aux curieux, aux passionnés de me prouver le contraire en lisant HOSSEINI Khaled !
Cet avis n'engage que moi.
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