HERMANN Karl HESSE - "Rosshalde"
Il est né en 1877 et mort en 1962.
C’est un écrivain, poète, peintre et essayiste allemand.
Il obtint :
– le prix Bauernfeld en 1905
– le prix Gottfried Keller en 1936
– le prix Goethe ainsi que le prix Nobel de littérature en 1946.
Un des romans de cet écrivain le rendit particulièrement célèbre : » Le loup des steppes » qui fit de cet auteur allemand l’un des plus traduits et lus dans le monde.
Résumé
Avant la Première Guerre mondiale, un peintre talentueux, Johann Veraguth vit à Rosshalde un domaine situé en Allemagne avec son épouse Adèle et leur garçon Pierre âgé de 7 ans, un enfant intelligent, sensible et rêveur.
Leur fils aîné Albert poursuit ses études en ville.
Johann Veraguth prend ses repas avec sa femme et son fils, mais il dort dans un bâtiment qu’il s’est fait construire pour peindre. Il laisse les autres pièces à sa femme, à son fils Pierre, et à Albert, son fils aîné quand il séjourne au domaine.
Johann Veraguth et sa femme ne se supportent plus, et ne s’aiment plus depuis longtemps. La nature froide d’Adèle et sa tendance à ne rien exprimer de ce qu’elle pense ou ressent ont éteint la fougue du peintre qui accepte de vivre ainsi pour voir grandir auprès de lui son fils Pierre.
Cet enfant a représenté un enjeu important entre Adèle et son mari. Il est le seul lien qui unit ce couple. D’autant qu’Adèle a réussi à accaparer l’amour de son fils aîné et à l’éloigner de Johann Véraguth.
L’ami, de Johann Véraguth, Otto Burkhardt découvre entre deux voyages la profonde tristesse dans laquelle a sombré le mariage du peintre. Il constate qu’entre Albert, le fils aîné en vacances au domaine et le peintre le dialogue est rompu.
Otto Burkhardt arrache des confidences à Johann Véraguth. Il l’invite à venir le rejoindre en Inde pour y exercer son art et se libérer des chaînes qui le lient à sa femme Adèle.
Cette proposition commence à faire son chemin dans l’esprit du peintre tiraillé entre son désir de partir et l’amour qu’il porte au petit Pierre.
Mais ce dernier tombe gravement malade. Adèle permettra enfin à Johann Véraguth de s’occuper et de veiller sur leur fils Pierre avant qu’il ne meure. Ce n’est qu’au décès de l’enfant que ces deux êtres auront le courage de se séparer.
Que dire ?
L’écrivain s’est visiblement inspiré de sa vie privée qui ne fut pas très heureuse.
Ce récit est d’une grande douceur malgré la tristesse du peintre qui craint de devoir quitter son fils et qui ne parvient pas à communiquer avec sa femme et encore moins avec son fils aîné Albert.
Même s’il ne se passe rien, Hermann HESSE a traduit avec un immense talent le manque d’échanges entre les différentes personnes.
C’est un roman qui n’intéressera pas ceux qui n’aiment que l’action et détestent la nature.
Les autres seront séduits comme moi par la qualité de l'écriture.
Cet avis n'engage que moi.
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