TROYAT Henri - "Alliocha" - "La femme de David' - "Viou" - "à demain Syvie"
Livres :
- - "Alliocha"
- - "La femme de David"
- - "Viou"
- - "à demain Sylvie"
HENRI TROYAT né à Moscou le 1ᵉʳ novembre 1911 et mort à Paris le 2 mars 2007.
En 1938, il reçoit le prix Goncourt pour « l’Araigne ».
Il sera élu à l’Académie française en 1959.
D’origine russe, il fait partie de ces hommes qui ont su s’intégrer dans notre beau pays en y valorisant la langue française.
J’ai aimé cet auteur quand j’étais jeune et le relire après autant d’années est assez déconcertant.
Tout d’abord, j’ai eu la surprise de ne pas me souvenir de tous les ouvrages que j’avais achetés d'Henri TROYAT.
Le redécouvrir représenta donc pour moi une grande joie.
J’ai commencé par : « Alliocha » publié en 1991
J’ai noté que ce roman autobiographique rendait hommage avec beaucoup de pudeur à l’adolescent qu’il fut et à l’amitié intellectuelle qui le lia à un élève de sa classe passionné de littérature comme lui.
Influencé par cet élève, il découvrira la littérature française pendant que son ami s’intéressera à la littérature russe.
Ce n’est qu’à la mort de son ami que l’adolescent se réconciliera avec la littérature russe.
Un intérêt qui le rapprochera de sa famille qu’il avait négligée impressionné par celle de son ami.
Puis, j’ai poursuivi avec :
« la femme de David » publié en 1992
Il s’agit d’une histoire romancée, mais bien documentée sur le grand peintre que fut Louis David. Ce roman rend hommage à la femme qui partagea sa vie.
Pourquoi ce livre m’a-t-il étonné ?
Tout d’abord parce qu’il relate la vie d’une femme qui débute à la révolution, continue sous Napoléon et se poursuit sous Louis XVIII. Une femme qui subit la vie que lui impose David, mais qui la vit, car elle l’aime.
J’avais conservé l'idée qu'Henri TROYAT n’écrivait que sur son pays d’origine la Russie.
Ma mémoire avait oublié que cet auteur prolixe avait abordé bien d’autres sujets.
Pour en terminer avec Henri TROYAT, j’ai relu d'abord "Viou"
Ce livre raconte l’histoire d’une enfant dont le père est mort à la guerre.
Provisoirement hébergée chez ses grands-parents, pendant que sa maman gagne sa vie à Paris, elle découvre avec son âme d’enfant la vie et les compromis des adultes.
Puis, la suite :
“à demain Sylvie” publié en 1986
Avec “à demain Sylvie”,
Viou dont la maman s’est remariée avec un docteur poursuit le rêve de devenir danseuse, découvre l’amour, la jalousie et les arrangements dont il faut s’accommoder pour grandir.
J’avais l’impression que ce livre avait été écrit par une adolescente qui aurait pu vivre à notre époque.
Et puis, à part une allusion au professeur de danse russe, les personnages principaux ne sont pas originaires de la Russie.
Donc encore un roman qui prouve qu'Henri TROYAT n'a pas écrit que sur son pays.
Cet avis n'engage que moi.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 14 autres membres