UN VOYAGE DANS MES LIVRES

Qui n’a jamais entendu parler d’Anne FRANK cette jeune allemande juive qui a tenu son journal intime de 1942 à 1944 à Amsterdam au Pays-Bas.

Quelques mots sur Anne FRANK.

La famille FRANK avait quitté Francfort en 1933 pour échapper à la crise économique, et à la déportation.

Ils sont tous juifs. Otto FRANK fondera une entreprise à Amsterdam au Pays-Bas. L'invasion de l'Allemagne au Pays Bas menacera à nouveau la sécurité de la famille FRANK.

Anne FRANK décédera du typhus dans le camp de concentration de Bergen-Belsen.

Seul son père Otto Frank reviendra des camps de la mort.

Une des personnes qui a échappé aux arrestations et qui a aidé la famille d’Anne FRANK, une certaine Miep Gies, récupérera le journal d’Anne FRANK.

À son retour des camps, Otto Frank rassemblera toutes les notes et le journal d’Anne FRANK pour les lire, et les corriger. La totalité sera publiée ultérieurement.

Résumé

Pour son treizième anniversaire en 1942, Anne FRANK reçoit un journal qu’elle décide d’utiliser pour raconter son quotidien à « Kitty », une jeune fille imaginaire.

La famille FRANK sera obligée de fuir et de se cacher pendant l’occupation allemande dans l'annexe située au-dessus des bureaux de l'entreprise d'Otto, avec la complicité de Herman van Pels et Auguste, deux employés amis.

Dans cet univers oppressant où doivent se supporter la famille FRANK, le dentiste Albert Dussel, le couple Van Daan et leur fils Peter, la jeune fille observera, interprétera ce qu’elle verra, ce qu’elle entendra pour tout retranscrire dans son journal.

Jusqu’au début 1944, elle écrira pour elle.

Anne FRANK retiendra, en écoutant radio Londres que le ministre en exil de l’éducation du gouvernement néerlandais envisage, la guerre terminée; de recenser tous les documents sur la souffrance du peuple néerlandais pendant l’occupation allemande pour ensuite les publier.

Elle commencera un travail important de réécriture en modifiant le nom de ceux avec qui elle vit et orientera son récit sur leurs conditions de vie. Il se poursuivra jusqu’à son arrestation en 1944.

Dans ce journal, le lecteur suit l’évolution d’une gamine de 13 ans qui en est encore au stade des récriminations surtout contre sa mère qu’elle critique souvent. Au passage, elle égratigne aussi avec plus ou moins d’audace et de sévérité les personnes qui se sont réfugiées dans les combles de cet immeuble pour échapper aux camps de concentration.

Puis, au fil des mois, Anne FRANK grandit, gagne en maturité, commence à s’intéresser aux autres, notamment à sa soeur Margot et à Peter le fils de la famille Van Daan. Avec lui, elle aborde très simplement et naturellement des questions sur la sexualité. Ils échangent aussi des idées sur ce qu’ils pensent et ressentent en tant qu'adolescents.

Anne FRANK réalisera également les efforts et les risques que prennent tous ceux qui leur viennent en aide pour leur permettre de se nourrir, s’habiller, s’instruire, se soigner, sans éveiller les soupçons des autorités et des voisins.

Sur son journal, elle notera les informations diffusées par Radio Londres qui envisage l’éventualité d’un débarquement qui mettrait fin à la guerre.

Que dire ?

Je ne suis pas qualifiée pour résumer un tel récit. J’ai eu la chance de pouvoir relire une version sur laquelle figuraient des éléments inédits. C'est ce qui m'a incité à relire ce récit et à prendre le risque d'écrire cette chronique..

Ce livre est intéressant à plus d’un titre. Il a été étudié, critiqué, porté à l’écran, mais surtout conseillé dans certaines écoles françaises.

Des décennies après sa parution, je l'analyse autrement.

Je n’ai pas l’intention de m’attarder sur le style d’Anne FRANK et n’envisage pas de revenir sur les informations qu’elle communique à son amie imaginaire « kitty ». Anne FRANCK rêvait de devenir écrivaine.

Par contre, je considère que cette jeune adolescente affichait une modernité étonnante pour l’époque. À sa façon, elle était déjà une féministe.

D'autre part, elle indique qu'elle savait ce qu'il se passait dans les camps de concentration.

Je laisse le soin aux lecteurs de découvrir ce roman, de réfléchir et peut-être me faire part de leurs remarques.

Cet avis n’engage que moi.