FOENKINOS Eric - "Vers la beauté"
il est né en 1974.
Ce romancier, dramaturge, scénariste, réalisateur françaisl a accumulé de nombreux prix littéraires :
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Inversion de l’idiotie : de l’influence de deux Polonais, Prix François-Mauriac
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Entre les oreilles,
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En cas de bonheur,
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Les Cœurs autonomes,
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Qui se souvient de David Foenkinos - Prix du jury Jean Giono
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Nos séparations,
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Délicatesse, Prix des Dunes et plusieurs prix littéraires
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Bernard,
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Lennon,
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Je vais mieux,
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La Tête de l’emploi
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Charlotte, Prix Renaudot, prix Goncourt des lycéens, Prix Liste Goncourt : le choix polonais, et le choix de l’Italie
Le Mystère Henri Pick,
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Deux sœurs,
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La famille Martin
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Et, etc.……
Résumé de : « Vers la beauté »
Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il quitte tout pour devenir gardien de salle au Musée d’Orsay.
Mathilde Mattel, la DRH du Musée, qui l’a engagé est intriguée par cet homme taciturne, effacé, spécialiste de Modigliani qui a choisi d’occuper un poste qui ne correspond pas à ses compétences.
D’autant que Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique.
Au fil des pages, le lecteur devine que Mathilde ne le laisse pas indifférent. D’ailleurs, c’est grâce à l’aide de cette dernière que se révéleront les raisons de la reconversion et du traumatisme qui ont bouleversé la vie d’Antoine Duris.
C’est ainsi que peu à peu l’histoire d’Antoine Duris se dévoile avec l’arrivée d’une certaine Camille dans sa vie.
Il s’agit d’une lycéenne solitaire dotée d’une extrême sensibilité artistique. Mais, le viol qu’elle subira la terrassera pendant un certain temps. Grâce aux conseils d’une psychologue, elle suivra des cours aux Beaux-Arts de Lyon encouragée par sa famille et son professeur Antoine Duris. Ils lui redonneront cette envie de créer que son drame personnel avait détruite. Mais, l’équilibre entre vivre et mourir est compliqué à trouver après un tel traumatisme et il suffit de peu pour que tout bascule.
La deuxième partie livre des réponses et des surprises que je laisse le soin aux lecteurs de découvrir.
David FOENKINOS aborde avec délicatesse la question du viol. C’est d’autant plus étrange que c’est un homme qui a écrit ce roman.
La pureté de l’écriture de "Vers la beauté" ferait presque oublier l’horreur de l’acte qui a été commis par un monstre.
Cependant, le portrait de cet homme manque un peu d’épaisseur.
Si bien que le lecteur néglige de s’attarder sur sa noirceur, subjugué par la poésie qui se dégage des phrases qui défilent sous ses yeux.
La beauté et la poésie sont indispensables au devenir de notre littérature.
Un livre n’est pas là pour étaler tous les mauvais produits de notre civilisation. Les médias s’en chargent !
Par contre, la beauté et la poésie devraient être plus souvent présentes dans la littérature pour nous faire rêver !
La façon dont David FOENKINOS nous décrit ce viol et les conséquences qu’il a engendrées devraient toucher les lecteurs sensibles à ce style d’écriture.
J’avais adoré « Charlotte » et « la délicatesse », j’avoue avoir beaucoup aimé «Vers la beauté » même s’il comporte quelques faiblesses.
Cet avis n’engage que moi.
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