UN VOYAGE DANS MES LIVRES

C'est un écrivain et scénariste né en 1927 et il est mort en 1983.

• Banlieue sud-est.  1947.

  Fleur et la Souris.  1948.

  Pigalle. 1949.

  Le Triporteur. 1951.

    Les Pas perdus,  1954

    Rouge à lèvres, 1955

    La Grande Ceinture.  1956.

    Les Vieux de la vieille.  1958.

    Une poignée de main.  1959

    Il était un petit navire.  1962

    Mozart assassiné.  1963.

    Paris au mois d'août, prix Interallié , 1964.

    Un idiot à Paris,  1966

    Charleston.  1967.

    Comment fais-tu l'amour, Cerise ? 1969.

    Au Beau Rivage.  1970.

    Le Braconnier de Dieu. 1973.

    Ersatz, Prix Scarron 1974

    Le beaujolais nouveau est arrivé , 1975.

    La Soupe aux choux. Prix Rabelais,

    Prix RTL grand public, 1980  

Il a écrit pour les enfants, des essais, de la poésie, des nouvelles etc.

Résumé :

C’est l’histoire d’Henri Plantin, vendeur à la Samaritaine au rayon pêche. Il est marié et a trois enfants. Il est ce que l’on pourrait appeler un français moyen sans grande ambition.

Au mois d'août, Simone l'épouse d’Henri part en vacances à la mer avec sa fille et ses deux garçons.

Henri reste seul à Paris. Il joue aux cartes avec ses amis. Il se promène dans ce Paris où les touristes se bousculent. Il en oublierait presque d'ailleurs que lui, il travaille.

Son regard accroche une jeune femme avec un petit sac à main noir et une robe rouge. Il rêve sur cette silhouette, animé par le désir de l'aborder sans oser le faire.

Mais le miracle se produit. Elle se retourne, s’avance vers lui et lui dit qu’elle est perdue.

Elle, c'est Patricia Greaves, surnommée "Pat", une Anglaise parlant peu ou mal le français qui découvre Paris. Pat prétend être mannequin à Londres et en vacances à Paris.

Elle recherche Napoléon pensant que ses cendres reposeraient au Panthéon. Henri se propose de l’accompagner aux Invalides.

Henri qui n’a jamais flâné dans Paris sert de guide , de Saint-Germain des prés à Montmartre à cette belle et jeune Anglaise. Il ira même jusqu’à se battre pour la protéger.

Pendant ces trois semaines, Henri déploiera des trésors d'ingéniosité pour passer du temps avec Pat.

Je laisse le soin aux lecteurs de découvrir jusqu'où Henri ira, la véritable identité de Pat et le retour de la famille d'Henri.

Que dire ?

Cette amourette des années 1960 est présentée par René FALLET comme une aventure adultérine agréable et non comme une faute. Ce qui en fait un récit jubilatoire et d’une grande modernité.

Cependant, le Paris que nous décrit René FALLET n'existe plus. On ne peut qu'en éprouver un peu de nostalgie.

Henri côtoie des gens simples pour qui l’amitié n’est pas un vain mot. Ils savent se débrouiller avec peu et refont le monde avec les copains de comptoir.

Tout en voyageant d’une rive de la Seine à l’autre, on passe au fil des jours de la joie à la tristesse avec Henri et Pat, chacun vivant cette aventure de quelques semaines à sa façon, mais avec un décalage propre à ce type de liaison.

Les dialogues en anglais traduits en français surprennent, amusent et font réviser ceux qui ont appris cette langue à l'école ou la pratique encore. 

Ces phrases ajoutent une touche d'exotisme à cette relation qui a réuni deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer.

C'est un ouvrage qui a le mérite de délasser et de distraire même si je ne le conserverai pas dans ma bibliothèque.

Cet avis n'engage que moi.