DORIN Françoise - "Les jupes culottes"
Comédienne, écrivaine et auteure de chansons, elle est née le 23 janvier 1928 et elle est morte le 12 janvier 2018.
Quelques-uns de ses romans :
Va voir maman, papa travaille, 1976.
L’Intoxe et Le Tout pour le tout, 1980.
Les Lits à une place, 1980.
Les Miroirs truqués, 1982.
L’Étiquette, 1983.
Les Jupes-culottes, 1984.
Les Corbeaux et les Renardes, 1988.
Les Cahiers tango, 1988.
Nini Patte-en-l’Air, 1990.
Au nom du père et de la fille, 1992.
Pique et Cœur, 1993.
Le Retour en Touraine, 1993.
Les Vendanges tardives, 1997.
La Courte Paille, 1999.
Les Julottes, 2000.
La Mouflette, 2001.
Le Rêve party, 2002.
Tout est toujours possible, 2004.
Et puis… après (suite de Tout est toujours possible), 2005.
Le Cœur à deux places, 2006.
En avant toutes !, 2007.
Les Lettres que je n’ai pas envoyées…, 2009.
Résumé :
Lauranne surnomme les femmes qui travaillent, demeurent féminines et vivent comme les hommes « Les Jupes-culottes ».
Cette femme sans aucun tabou, indépendante, dirige un institut de remise en forme.
Divorcée, elle habite avec des êtres avec qui elle n’a aucun lien de parenté, mais qu’elle considère comme faisant partie de sa famille.
Elle rencontre un certain Philippe qui tombe fou amoureux d’elle et qui se retrouve un peu désorienté par la personnalité de Lauranne.
Il rêve de devenir son mari et va mettre tout en œuvre pour la persuader qu’avec lui, elle ne cessera jamais d’être elle-même.
Aux lecteurs de découvrir s’il y parviendra !
Que dire sur cet ouvrage ?
Lors de sa parution, j’avais adoré ce livre.
Pourquoi ?
Dans les années 1980, la condition de la femme avait évolué. Mais, il était encore compliqué de se faire admettre auprès de la gent masculine en tant que femme indépendante et travaillant à l’extérieur.
Ces femmes qui vivaient comme des hommes étaient rares. En général, elles n’avaient pas d’enfant.
Elles étaient très critiquées par les deux sexes.
Les messieurs avaient des raisons d’être déboussolés par des agissements bien éloignés de ceux de leurs mères. Ces dernières n’exerçaient aucun métier et elles se comportaient avec le fils et le père d’une façon identique. Elles les servaient avec le même zèle.
D’autant plus que ces « Jupes culottes », les épouses de ces hommes revendiquaient leur droit à faire ce qu’elles voulaient de leur corps pour contrôler leur vie selon leurs propres désirs.
Ceux qui ne connaissent pas l’évolution de la femme à partir des années 1980 risquent de trouver inintéressante cette histoire qui amusait cependant les lectrices qui participaient à cette révolution.
Par contre, comme dans les années 1980, j’ai aimé le style, la légèreté, l’humour, la richesse de l’écriture de Françoise DORIN.
Avec le recul, ce récit me semble un peu long, même si la plume de cette auteure le fait oublier.
Relire un livre peut parfois se révéler enchanteur et parfois décevant !
En fait, il est le reflet de notre propre évolution et de celle de la société.
Ceux qui liront ou reliront ce roman pourront s'interroger sur ce point.
Cet avis n’engage que moi bien sûr !
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