DAUDET Alphonse - "Le Petit Chose"
Il est né en 1840 et il est mort en 1897.
Pour ceux qui ne connaissent pas cet auteur, il se consacra aux
romans :
Le Petit Chose. Histoire d’un enfant, 1868
Tartarin de Tarascon, 1872
Femmes d'artistes, 1874
Fromont jeune et Risler aîné, 1874
Jack, 1876
Le Nabab, 1877
Les Rois en exil, 1878
Numa Roumestan : mœurs parisiennes, 1881
L'Évangéliste, 1883
Sapho, 1884
Tartarin sur les Alpes, 1885
L'Immortel, 1888
Port-Tarascon : dernières aventures de l'illustre Tartarin, 1890
Rose et Ninette, 1892
La Petite Paroisse, 1895
Le Trésor d’Arlatan, 1897
Soutien de famille, 1898
Il publia aussi des contes, des nouvelles comme :
- "Lettres de mon moulin" en 1869 - "La Chèvre de monsieur Seguin" en 1866 et d'autres moins célèbres.
- Il a également écrit des ouvrages autobiographiques et pour le théâtre,
Son enfance, son adolescence et une partie de sa vie d'adulte lui inspireront son premier roman publié en 1868 : "Le Petit Chose".
Résumé
Daniel Eyssette dont le père est industriel vit avec son frère Jacques, sa mère et leur cuisinière Annou, dans une ville du sud de la France.
Ruinés, ils déménagent à Lyon pour y occuper un misérable appartement infesté de cafards. Ils ne supporteront pas cette situation dégradante longtemps.
Le père deviendra voyageur de commerce. Annou leur cuisinière repartira dans sa région.. Jacques se rendra à Paris chercher du travail. Leur mère échouera chez un oncle dans le midi.
Quant à Daniel, il quittera le collège pour assumer les fonctions de pion dans un Établissement à Salandre. À cause de sa petite taille, les enseignants, les élèves, le personnel le surnommeront « Le Petit Chose ».
Sa corpulence et sa timidité lui vaudront d’être plus souvent conspué qu’encensé. Il en souffrira et osera même battre l’insolent fils du marquis Boucoyran qui lui manque de respect. Ce qui se terminera par un renvoi et ce qui le poussera à envisager de se suicider.
Il sera sauvé par l’abbé Germane qui lui donnera suffisamment d’argent pour payer ses dettes ainsi que son voyage à Paris. Il y rejoindra son frère Jacques et il lui racontera ses déboires.
Persuadé que Daniel dit « Le Petit Chose » possède un talent d’écrivain, Jacques surnommé « maman Jacques » par Daniel dit "Le Petit Chose" s’emploiera à lui simplifier la vie en s’occupant du ménage, et des courses.
Il travaillera beaucoup afin que Daniel dit « Le Petit Chose » se consacre à l’écriture.
Grâce à Jacques, Daniel dit « Le Petit Chose » publiera à compte d’auteur son premier livre.
Jacques l’introduira chez Pierrotte, un commerçant qui a fait fortune dans la porcelaine et qui connaissait leur mère.
Daniel dit « Le Petit Chose » tombera amoureux des yeux noirs de Camille, la fille de Pierrotte.
Contraint de suivre son employeur à Nice, Jacques laissera Daniel dit "Le Petit Chose" à Paris.
Ce dernier succombera aux charmes d’une femme galante Irma Borel. Seule personne qui a lu son livre de poèmes, elle l’entraînera dans le monde du théâtre, et de la débauche.
Il contractera des dettes et sous son emprise, il oubliera Camille et la famille Pierrotte.
Jacques apprendra que Daniel dit "Le Petit Chose" accumule les dettes. Il quittera son travail pour le secourir.
Mais impacté par la conduite de Daniel dit « Le Petit Chose », par l’usure causée par son travail, par les déceptions ainsi que par son voyage, sa santé se détériorera rapideraement.
Conscient du mal qu’il a infligé à Jacques, Daniel dit "Le Petit Chose" cherchera et trouvera un emploi.
Mais, cette bonne nouvelle arrivera trop tard. Son frère décèdera.
Daniel dit « Le Petit Chose » tombera gravement malade. À son réveil, il découvrira près de lui sa mère aveugle ainsi que le fidèle Pierrotte.
Il se mariera avec Camille qui lui aura pardonné son comportement et renoncera à devenir poète. Comme l’avait prédit l’abbé Germane, il restera toujours un enfant.
Que dire ?
L’écriture est simple. Le style est enlevé et la manière dont l’auteur traite le sujet n’est pas ennuyeuse tout au moins pour ceux qui ont lu beaucoup de livres et donc qui peuvent comparer "Le Petit Chose" avec d’autres ouvrages.
Certains s’arrêteront sur les défauts du caractère de Daniel, dit « Le Petit Chose ».
D’autres s’insurgeront sur les termes employés pour définir certains êtres.
En effet, la façon dont sont désignées les personnes de couleur dans cet ouvrage n’est plus acceptée aujourd’hui.
Les gens mettent désormais dans leurs appréciations des sentiments qui n’étaient pas forcément ceux que ressentaient les populations de cette époque.
On peut juger désuet ce roman qui peut déplaire pour maintes raisons aux lecteurs actuels.
Par contre, la qualité de l'écriture d’Alphonse DAUDET ne pourra pas leur échapper.
Cet avis n'engage que moi.
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