COURTELINE Georges - "Les femmes d'amis"
Qui connaît ce romancier et dramaturge
né en 1858 et mort en 1929 ?
Il était le fils de l’écrivain et auteur de théâtre connu sous le nom de Jules Moinaux. Ce dernier cumula plusieurs rôles : écrivain, chroniqueur, librettiste, dramaturge, humoriste, journaliste.
Pour éviter d’être confondu avec son père, il prit le nom de Gorges COURTELINE
Il devra sa carrière à Charles Dumay, son directeur au ministère de l’Intérieur à la Direction des cultes, qui le fera bénéficier de ses relations dans la presse avec l’idée que Georges COURTELINE utilise sa plume pour le mettre en avant.
Les pièces de Georges COURTELINE deviendront célèbres grâce au cinéma.
Il reçoit en 1926 un grand prix de l’Académie française et sera également élu à l’Académie Goncourt
Résumé
« Les femmes d’amis » publié en 1888 n’est pas un ouvrage qui laisse des traces.
Il conte à la façon d’un vaudeville du XIXe siècle les mésaventures qui surviennent parfois dans la vie de certains individus.
Quelques nouvelles
1°) Laurianne. Il propose à son ami Lavernée de lui prêter sa maîtresse pendant qu’il part en province régler un problème de succession. Lavernée est surpris, mais, il accepte et s’occupe de Madeleine en la sortant au théâtre, à l’opéra, au restaurant. Ils finissent par devenir tellement proches que Lavernée au retour de Lauriane se vante d’avoir su la distraire. Mais en fait, Lauriane ne prend pas la nouvelle comme Lavernée l’avait prévu.
2°) Il y a le couple Aubry. Lui est un homme robuste. Elle a l’air plutôt malingre et semble s’ennuyer. Chaque année, elle passe quelques mois dans le midi pour sa santé. Seulement, un jour l’ami du couple, reconnaît la voix de cette femme dans une chambre d’hôtel près de la sienne.
La suite ne se raconte pas. Elle se lit.
3)° Il y a aussi le peintre Fabrice. Son modèle favori est la femme d’un ami médecin qui est devenue bien sûr sa maîtresse.
C’est le genre de personne qui peut partir et revenir à la suite d'un mot de trop qui lui a déplu.
4°° Et puis, il y a un certain "Treille" qui vient de quitter sa compagne après 16 années de vie commune qu’il qualifie de purgatoire. Un jour, il recevra la visite du fils qu’ils ont eu ensemble.
Je laisse le soin aux lecteurs d’en découvrir la suite.
Les autres nouvelles ne présentent pas le même intérêt.
Que dire ?
Les premières historiettes sont agréables à lire pour leur humour, pour la légèreté des situations décrites (mari — femme — amant), pour la justesse avec laquelle sont analysés les personnages et pour le côté primesautier de ces récits.
Il ne s’agit pas de s’extasier sur la beauté de l’écriture, mais de se détendre avec un auteur qui nous présente des gens qui ont évolué dans une époque bien éloignée de celle de ce début de XXIe siècle..
Quelques-unes de ses œuvres
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Le 51e Chasseurs, 1887
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Les Femmes d’amis, 1888
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Le Train de 8 heures 47, 1888
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Madelon, Margot et Cie, 1890
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Potiron, 1890
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Lidoire, 1891
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Boubouroche, 1893
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Ah ! Jeunesse !, 1894
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Ombres Parisiennes, 1894
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La Peur des coups, 1895
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La Cinquantaine, 1895
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La vie de caserne, 1895
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Un client sérieux, 1896
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Hortense, couche-toi !, 1897
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Monsieur Badin, 1897
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L’Extra-Lucide, 1897
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Une lettre chargée, 1897
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La Voiture versée, 1897
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Gros Chagrins, 1897
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Les Boulingrin, 1898
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L’Article 330, 1900
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Les Marionnettes de la vie, 1900
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Sigismond (théâtre), fantaisie en un acte, 1901
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Les Balances, 1901
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La Paix chez soi, 1903
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L’Illustre Piégelé, 1904
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L’Ami des Lois, 1904
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Facéties de Jean de La Butte, 1904
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Les tire-au-cul : les gaîtés de l’escadron, 1904
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Coco, Coco et Toto, 1905
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La Conversion d’Alceste, 1905
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L’Honneur des Brossarbourg, 1905
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Le Petit Malade, 1905
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Le père Machin-Chouette : les gaîtés de l’escadron, 1905
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Les Fourneaux, 1905
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La Cruche, 1909 (en collaboration avec Pierre Wolff)
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Un visiteur sans gêne,1911
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Les Linottes, 1912
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Le Gora, 1920
- etc......
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Pour comprendre la littérature, il faut lire, beaucoup lire de bons et de mauvais livres.
La littérature est un voyage. Personne ne fait le même.
Pour changer de destination, il suffit de changer de livre.
Cet avis n'engage que moi.
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