FIELDING Joy (canadienne) et EASTON ELLIS Bret (américain)
On peut vouloir RELIRE les ouvrages de Virginie DESPENTES et de Muriel BARBERY, et souhaiter découvrir d’autres auteurs.
Lire des écrivains étrangers permet d’aborder des techniques d’écriture différentes.
Libre à chacun d’aimer ou de détester.
La littérature est un voyage personnel. Nous ne revenons pas tous avec des souvenirs identiques.
Il faut beaucoup lire pour mieux saisir la quintessence d’un livre.
Un ouvrage peut guérir les êtres tourmentés, mais il est là aussi pour les instruire, les distraire, les occuper, et pour entamer parfois des échanges.
Prenons ces deux romans étrangers :
Le premier est de Joy FIELDING avec « Dis au revoir à maman »
Il s’agit d’une auteure canadienne née en 1945. Elle a publié une dizaine de romans.
Dans les années 1990, elle a insufflé un ton nouveau à la littérature en racontant des histoires féministes toujours d’actualité en 2022.
Résumé :
Un récit banal d’une femme qui tombe amoureuse d’un homme qui dévoile sa personnalité progressivement. Elle découvre son véritable visage dans tous les actes de leur vie commune.
Elle culpabilisera longtemps avant, pendant et après la naissance de leurs deux enfants en tentant de se conformer à ce qu’il désire pour ne pas éveiller ses colères.
Elle rencontrera enfin un Docteur qui lui donnera le courage de demander le divorce et qui deviendra son compagnon.
Mais son époux, Victor, lui dira avec haine lors de leur procès : » » Je te promets que même si tu gagnes, tu finiras par perdre «
Elle gagnera le procès après avoir lutté pour obtenir la garde de ses deux petits. Son mari aura le droit d’emmener ses enfants avec lui pour les sortir, les gâter, les aimer. Mais, un jour, il disparaîtra avec eux.
Elle se battra en espérant et en désespérant tour à tour pour enfin les retrouver.
Je connaissais le nom de cette auteure, mais je n’avais jamais rien lu d’elle.
J’ai découvert “Dis au revoir à maman” tout à fait par hasard.
C’est le genre d’ouvrage qui se lit facilement dans une chaise longue, au soleil et en été.
Le sujet n’a malheureusement pas vieilli. En 2022, il ne nous surprend plus.
Même si les dialogues sont trop nombreux et longs, ils n’empêchent pas les lecteurs de s’intéresser à l’histoire.
Cet avis n’engage que moi bien sûr !
Le second de Bret EASTON ELLIS “American psycho” m’a rebuté dès les premières pages.
C’est un auteur, nouvelliste, réalisateur et scénariste américain né en 1964, célèbre dans son pays, mais aussi dans le monde entier.
À 21 ans, il connut le succès avec “moins que zéro”.
Puis, il écrivit, “les lois de l’attraction”, “luna Park” et ensuite d’autres romans.
Beaucoup firent partie de ma bibliothèque. Ils y sont restés longtemps sans que j’en termine leur lecture.
Je les ai donnés, car je n’ai jamais pu m’attacher aux thèmes évoqués, à la froideur du style qui se rapproche du naturalisme, à l’écriture brute sans aucune concession.
D’autre part, j’ai rapidement détesté cette technique qui consiste à indiquer des noms célèbres, des marques de créateur, des endroits à la mode, et d’étaler ses relations, ses écrits, ses conversations comme si Bret EASTON ELLIS souhaitait impressionner ses lecteurs.
Pour ma part, c’est l’inverse qui s’est produit même si je regrette de ne pas avoir su dominer ma répulsion.
Ces deux livres comme ceux de Virginie DESPENTES ou de Muriel BARBERY raviront certains lecteurs et en agaceront d’autres.
Tout dépend des voyages que l’on choisit pour nourrir son cœur et son esprit.
Cet avis n'engage que moi !
PS - Que les lecteurs prennent leurs plumes pour me répondre !
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