CARDINAL Marie - "Les grands désordres"
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C’est une écrivaine née le 9 mars 1929 et morte le 9 mai 2001.
- Un roman publié en 1987, mais plus que jamais d’actualité en ce début de XXIe siècle.
Quelques-unes de ses œuvres :
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Écoutez la mer (1962), prix international du premier roman
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La Mule de corbillard (1963)
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La Souricière (1965)
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La Clé sur la porte (1972)
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Les Mots pour le dire (1975) prix Littré
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Autrement dit (1977)
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Une vie pour deux (1979)
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Au pays de mes racines suivi de Au pays de Moussia (1980).
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Le Passé empiété (1983)
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La Médée d’Euripide (théâtre) (1986) traduction
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Les Grands Désordres (1987).
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Les Pieds-Noirs (1988)
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Comme si de rien n’était (1990)
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Peer Gynt d’Henrik Ibsen (théâtre) (1991) traduction
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Les Troyennes d’Euripide (théâtre) (1993) traduction
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Les jeudis de Charles et Lula (1994)
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Amour… Amours… (1998)
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Œdipe à Colone de Sophocle (théâtre) (2003) traduction
Résumé : "Les grands désordres"
Elsa Labbé choisit de se confier à un inconnu pour se délivrer de ses doutes, de ses angoisses ou peut-être pour d’autres raisons qu’elle ne s’explique pas.
Le lecteur comprend rapidement que cette femme de 48 ans semble avoir tout pour être heureuse.
Psychologue, passionnée par son métier, veuve d’un homme mort pendant la guerre d’Algérie, elle a élevé seule sa fille qu’elle adore.
Encore séduisante, elle entretient une liaison épisodique avec Jacques qui habite aux États-Unis.
C’est d’ailleurs en rentrant d’un séjour chez son amant qu’elle découvre son appartement saccagé. Elle comprend que sa fille y a vécu pendant son absence avec d’autres personnes. Elle tente de la joindre à son domicile. Mais, elle ne répond jamais au téléphone.
Pour surmonter ses inquiétudes, elle réagit en remettant de l’ordre et en faisant le ménage. Elle y attendra son enfant pendant plusieurs jours. Quand cette dernière réapparaît, elle réalisera enfin que sa fille se drogue et que sa santé est en danger.
Le lecteur suivra le parcours semé d’embûches, de chutes de ces deux femmes qui s’aiment et qui vont devoir apprendre à recréer un lien et à lutter pour vaincre cette dépendance à la drogue.
La fille déploiera des trésors de duplicité et la mère se transformera en maman-courage pour sauver son enfant.
Au bout de quelques années, la fille s’en sortira seule avec un compagnon aussi drogué d’elle pendant que sa mère sombrera peu à peu dans la dépression.
Ce qui l’amènera à revoir toutes les certitudes qui faisaient le socle de son existence et à accepter les désordres pour renaître autrement.
Ce livre à l’écriture limpide réserve une belle fin que je laisse aux lecteurs le soin de découvrir.
Que dire ?
Rares sont les parents confrontés à la drogue, qui ne se retrouveront pas dans ce récit, car il souligne la dépendance que la consommation excessive de stupéfiants peut engendre pour ceux qui ne peuvent plus la contrôler.
Une histoire qui ne résout aucun problème, qui n’apprend rien, mais qui interroge tous ceux qui tentent de comprendre ceux qui boivent, ceux qui se droguent, ceux qui prennent des tranquillisants au risque de perdre leur vie.
Pourquoi ?
Une question toujours sans réponse, mais un fléau qui coûte cher en dehors de l’aspect financier en vies humaines, et en drames intimes.
S’il n’y avait pas de consommateurs, il n’y aurait pas de dealers et donc pas de drogués.
C’est une évidence !
Un avis qui n’engage que moi !
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