UN VOYAGE DANS MES LIVRES

C'est une écrivaine russe née en 1901 et  morte en 1993.

Il s’agit de « La résurrection de Mozart ».

Que le lecteur ne s’étonne pas s’il ne rencontre pas Mozart dans les

pages de ce roman de Nina BERBEROVA

Cette auteure vécut dans plusieurs villes notamment Berlin et Paris. 

Puis, elle s’établit aux États-Unis.

Elle connut un grand succès surtout à la fin de sa vie et la plupart de

ses œuvres furent publiées en France à titre posthume.

Quelques-uns de ses romans

• L'Accompagnatrice, 1985.
• Le Laquais et la putain, 1986.
• Astachev à Paris, 1988.
• Le Roseau révolté, 1988.
• La Résurrection de Mozart, 1989.
• Le Mal noir, 1989.
• De cape et de larmes, 1990.
• À la mémoire de Schliemann,  1991.
• Roquenval, 1991.
• La Souveraine,  1994.
• Le Livre du bonheur,  1996.
• Les Derniers et les premiers,  2001.
• Le Cap des tempêtes,  2002.

Elle a écrit de la poésie, des récits, des biographies et sur l'histoire.

Résumé :

En juin 1940, la famille Vassili Souchkov, des émigrés russes s'est installée dans le jardin avec quelques amis près de Paris.

Ils bavardent de tout et de rien même s'ils se posent beaucoup de questions sur la menace qui plane sur leurs vies.

L'épouse de Vassili doit-elle fuir elle aussi avec Vassili son mari et son beau-fils ?

D'autant que les coups de canon lointains, et la menace qu'ils

représentent flottent au dessus de leurs têtes.

Par touches successives, Nina BERBEROVA décrit l’arrivée des

premiers fuyards, des troupes en déroute.

À la fin, elle évoque sans s’attarder l’hébergement dans sa maison

d’un inconnu qui se dit musicien.

Il partira d’ailleurs sans laisser de traces lorsqu’elle lui apprendra qu’il

ne peut pas rester chez elle.

Que dire ?

Une histoire sans prétention dont le seul avantage est de restituer une

ambiance vue par des émigrés russes riches, obligatoirement

différente de  celle des Français.

La plume de Nina BERBEROVA est d'une grande délicatesse.

C'est toujours un plaisir de relire ses ouvrages.

Cet avis n'engage que moi.