ROSNAY (de) Tatania - "Spirales"
Née en 1961, elle a publié plus d’une quinzaine de romans.
Elle a rencontré le succès avec « elle s’appelait Sarah »sorti en 2007, adapté au cinéma par Gilles Paquet-Brenner.
Le film sera projeté dans les salles en 2010.
Mais ce n’est pas de ce roman dont je vais vous parler.
Celui que je viens de terminer « SPIRALES » paru en 2004 se lit rapidement pour passer le temps chez le médecin ou dans les transports en commun.
Ce livre, conçu comme un thriller, oblige le lecteur à poursuivre jusqu’à ce que le mot fin s’affiche sur la dernière page.
Résumé
Il s’agit d’une histoire simple, celle d’Hélène, une femme parfaite de 50 ans qui mène une vie sans histoire auprès de sa famille.
Sa vie bascule le jour où elle succombe aux avances d’un homme rencontré dans la rue et surtout quand ce dernier meurt d’une crise cardiaque à la fin de leurs ébats.
Elle choisit de s’enfuir de la chambre sordide de cet inconnu et de ne rien dire à sa famille. Mais l’oubli de son sac à main permet à la police de l’identifier, et aux supposés enfants de la victime de la retrouver.
Interrogée par la police, elle prétend que son sac caché dans sa voiture lui avait été dérobé.
D’origine étrangère, la victime passe pour un voleur.
Nullement inquiétée par la police, crue par son mari, Hélène reprend sans aucun problème le cours de sa vie. Jusqu’au moment où les supposés enfants demandent de l’argent, persuadés de sa culpabilité.
Quand ils deviennent de plus en plus exigeants, elle se rendra chez l’une des enfants, une jeune femme prête à accoucher.
Elles se disputeront. Au moment de partir, Hélène repoussera la jeune femme qui se tuera en tombant.
Hélène l’abandonnera comme elle l’avait fait pour le mort.
Hantée par ses cadavres, elle poursuivra cependant sa route, toujours avec ce dédoublement de personnalité qui la définit, mais consciente d’avoir changé intérieurement.
Le livre est bien écrit.
Le personnage d’Hélène est bien construit. J’avais presque l’impression que Tatiana de ROSNAY connaissait quelqu’un susceptible d’avoir vécu ce type de situation.
Par contre, la fin détruit l’intérêt que j’ai porté à cet ouvrage. Elle s’essouffle et me laisse sur ma faim.
Je le regrette ! Il fait de ce récit un livre qui se dévore aussi vite qu’il s’oublie.
Cet avis n'engage que moi.
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