BEAUMONT Germaine - Le déclin du jour
Elle est née le 31 octobre 1890 et elle est morte à Montfort-l'Amaury le 21 mars 1983.
C'était une journaliste et romancière française.
Elle fut la première femme à obtenir le prix Renaudot pour son premier roman "Piège" en 1930.
Elle fut également la grande amie de COLETTE.
Quelques-uns de ses romans
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Disques (1930)
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Piège (1930) prix Renaudot
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Le Fruit de solitude, roman (1932)
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Perce-Neige, roman (1934)
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Cendre, roman (1934)
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Les Clefs (1940)
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La Harpe irlandaise (1941)
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Agnès de rien (1946)
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La Roue d'infortune (1947)
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Colette par elle-même,
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Le Déclin du jour - prix du meilleur roman d'amour en 1954
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Les Légataires (1966)
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Le Chien dans l'arbre (1975)
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Une odeur de trèfle blanc (1981)
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Si je devais,
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etc ......
Résumé
"Le déclin du jour " est une histoire d'amour qui se déroule après la Deuxième Guerre mondiale.
Maria, une femme peintre de 45 ans retirée à la campagne vit avec une vieille femme qu'elle a recueillie et un chien abandonné.
Elle a cessé de peindre et s'enfonce dans une paisible et monotone existence bien éloignée de celle qu'elle avait connue avant la guerre. Une de ses anciennes amies lui propose de rencontrer une femme riche afin de peindre son portrait. Pour cela, elle invite Maria à la soirée mondaine qu'elle a organisée. Maria y croise un homme plus jeune qu'elle dont elle tombe amoureuse d'abord sans le savoir puis au fil de leurs rencontres en le sachant.
Je laisse le soin aux lecteurs de découvrir la fin de cette idylle qui se termine d'une façon surprenante.
Que dire ?
Ce roman malgré le style un peu suranné conserve une certaine modernité, et se lit facilement. L'auteure présente des portraits de femmes qui n'ont pas vieilli même si les mœurs ont été évoluées.
J'ai tenu à évoquer le nom de cette écrivaine pour insister sur le fait que de nombreux écrivains qui ont obtenu le prix Renaudot depuis sa création en 1926 sont tombés dans l'oubli.
De plus, des conflits d'intérêts survenus lors de l'attribution de cette récompense ont mis souvent en doute la sincérité de ce scrutin. Il suffit de lire la presse littéraire de ces dernières années pour s'en convaincre.
Aimer la littérature devrait enrichir le lecteur.
Or, tous ces romans publiés à renfort de prix plus ou moins illustres remplissent les caisses des éditeurs, mais appauvrissent l'imaginaire de ceux qui les achètent.
La littérature de qualité tend à s'effacer pour être désormais remplacée par une lecture qui s'apparente à celle du bonbon dont le goût disparaît par justement un manque de goût :
voir mon lien : L'art de comparer les écrivains avec les bonbons !
Prix Renaudot
Année |
Auteur |
Ouvrage |
Éditeur (xe fois) |
Notes |
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Première femme à obtenir le prix |
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Également |
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Prix décerné en 1946 |
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Prix décerné en 1945 |
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Premier lauréat africain (Mali) |
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Premier lauréat suisse |
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Premier lauréat belge |
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Premier lauréat haïtien |
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Auteur belge |
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Premier lauréat ivoirien |
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Récompense posthume |
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Premier lauréat congolais |
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Première lauréate rwandaise |
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« Prix spécial » : |
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Les Insolents |
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Pour ceux qui trouveront mes propos désobligeants, je les invite à consulter la liste ci-dessus.
Certains de ces lauréats ont produit des œuvres qui ont marqué les amoureux de la littérature. Mais, d'autres ont échoué définitivement dans le carton des auteurs oubliés.
Cet avis n'engage que moi
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