ARLAND Marcel - "Terre natale"
Cet écrivain, essayiste, scénariste et critique littéraire est né en 1899.
Il est mort en 1986.
Dans son roman « Terre natale », son amour de la nature éclate.
Les lecteurs d’aujourd’hui noteront que de nombreuses espèces d’oiseaux ont disparu.
Dans un style simple, il nous fait revivre une vie besogneuse, où le travail, l’honneur et le savoir avaient une valeur.
Résumé :
Un récit quasiment autobiographique.
Le père de Marcel ARLAND atteint d’un cancer décède brutalement en 1903.
Cette mort pèsera sur la destinée de l’enfant qu’il est, ainsi que sur celle de son frère.
Cette absence douloureuse deviendra encore plus violente par la faute de sa mère qui s’enferme dès lors dans son rôle de veuve éplorée.
Elle le jouera toute sa vie en alternant des menaces de suicides, des colères, des pleurs, des jérémiades, contraignant ses fils à s’opposer à elle.
Heureusement, il y a les grands-parents qui permettront à l’enfant d’échapper à cette ambiance familiale dénuée de tendresse.
Cette enfance marquera profondément l’œuvre de Marcel ARLAND.
Ce n’est pas par hasard qu’il se liera à André Dhôtel
(voir mon lien DHOTEL André — « David »)
à André Malraux et qu’il servira la littérature en conseillant de jeunes écrivains.
Il entrera à l’Académie française en 1968 pour y occuper le siège d’André Maurois
(voir mon lien : MAUROIS André — conclusion sur cet auteur oublié
Quelques titres publiés par Marcel ARLAND :
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Terres étrangères, 1923
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Les Âmes en peine, 1927.
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Étapes, Gallimard, 1927.
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L’Ordre, Gallimard, 1929 — Prix Goncourt.
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Une époque 1930.
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Les Vivants, 1934.
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La Vigie, 1935.
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Les plus beaux de nos jours, 1937.
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Terre natale, 1938,
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La Grâce, 1941.
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Le promeneur, 1944
Etc.……
Et puis, il y a publié des essais, des mémoires, des travaux scientifiques, des critiques et des sujets très différents les uns des autres.
Que dire ?
Jeune adulte, j’avais beaucoup aimé « Terre natale » qui décrivait avec minutie les paysages, l’intérieur des maisons et le quotidien des gens à la campagne.
Mais, j’ai conscience que cette vie du siècle passé ne peut pas captiver les lecteurs actuels.
Beaucoup méconnaissent la géographie et l'histoire de leur pays. Ils ne peuvent donc pas imaginer que ce monde ait pu exister.
Et pourtant ce récit parfaitement compréhensible pourrait permettre d'entamer des conversations passionnantes entre enseignants et élèves sur ces modes de vie bien différents des nôtres.
Quand on sait, d’où on vient, on peut construire son présent et réfléchir à son avenir.
Ne jamais oublier que nous sommes tous plus ou moins des enfants d’agriculteurs.
Pour s’en convaincre, il suffit d’effectuer des recherches généalogiques.
Beaucoup de personnes seraient étonnées de constater que quelques siècles auparavant leurs aïeux labouraient la terre ou garder des vaches.
Cet avis n'engage que moi.
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