BAZIN Hervé - "Cri de la chouette" -
Cet écrivain est né le 17 avril 1911 et il est mort le 17 février 1996.
Résumé :
Jean Rezeau alias « Brasse-Bouillon » n’a plus aucun contact avec sa mère depuis plusieurs années.
Sa première épouse Monique est morte dans un accident de voiture en même temps que le mari de Bertille, la cousine de Monique.
Jean Rezeau se remarie d’ailleurs rapidement avec Bertille. Il a un fils Jeannet à élever et Bertille a une fille Salomé. Plus tard, ils auront ensemble deux autres enfants Blandine et Aubin.
Sa vie s’écoule normalement jusqu’au jour où "Folcoche", sa mère, réapparaît après plus de 25 ans de silence. Elle fait une arrivée fracassante dans une famille qui ne connaissait d’elle que le mal qu’elle avait fait autour d’elle.
Les membres de cette famille apprennent ainsi que 'Folcoche' a été trompée et dépouillée par »Cropette » le seul fils pour lequel elle a peut-être éprouvé un sentiment.
L’autre fils Fred dit « Chiffe » n’est qu’un figurant dans cet ouvrage. Son rôle est sans éclat, conforme au portrait tracé par Hervé BAZIN dans ses précédents livres.
Plus ou moins acceptée par les enfants du couple, "Folcoche" s’emploie à les séduire les uns après les autres. Elle propose même à Jean Rezeau de racheter « la belle Angerie », la maison familiale déjà évoquée précédemment.
Cependant, c’est dans cet ouvrage que "Folcoche" paraîtra plus humaine en s’entichant de Salomé la fille de Bertille qui ose lui tenir tête et qu’elle comblera de cadeaux. Cette dernière s’en emparera en ne songeant qu’à son amant Gonzague avec qui elle s’enfuira. Folcoche, qui était parvenue à semer la zizanie autour d’elle décédera d’une embolie en voulant rattraper Salomé.
À son chevet, seul se trouvera Jean Rezeau à qui elle avouera : « Quand on m’enterrera, il y aura peut-être des joues humides, s’il pleut !
Que dire ?
Ce roman est très différent de "Vipère au poing" et de "la mort du petit cheval".
Il laisse une curieuse impression d’inachevé même si les relations entre Jean Rezeau et "Folcoche" semblent plus apaisées.
Mais, je regrette cependant que le rôle de Salomé n’ait pas été suffisamment développé.
Des éléments manquent sur la vie de Fred “Chiffe”, de Marcel “Cropette”.
Ils auraient peut-être rendu ce troisième livre aussi passionnant que “Vipère au poing”.
Cet avis n’engage que moi.
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