UN VOYAGE DANS MES LIVRES

Cet écrivain est né en 1974.

Les romans d’Olivier ADAM évoquent les incompréhensions familiales et les souffrances qu’elles engendrent, les prises de conscience sur l’identité, sur les difficultés à s’adapter pour certaines personnes au monde actuel, sur le travail, sur la politique, etc.

Il écrit souvent sur cette France de la banlieue parisienne et décrit aussi les paysages de bord de mer en Bretagne.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages qui ont participé à sa notoriété :

• 2000 : Je vais bien, ne t'en fais pas, 
• 2001 : À l'Ouest,
• 2002 : Poids léger, 
• 2004 : Douanes, nouvelle parue dans le cadre de Lille 2004 Capitale européenne de la culture.
• 2004 : Participation au recueil de nouvelles Tout sera comme avant, autour de l'album musical homonyme de Dominique A : la nouvelle « Elle parle à des gens qui ne sont pas là »
• 2004 : Passer l'hiver (nouvelles), 
• 2005 : Falaises, 
• 2007 : À l'abri de rien, 
• 2009 : Des vents contraires, 
• 2010 : Le Cœur régulier, 
• 2010 : Kyoto Limited Express, 
• 2012 : Les Lisières, Prix Breizh - Prix des libraires de Nancy
• 2014 : Peine perdue, 
• 2016 : La Renverse, 
• 2018 : Chanson de la ville silencieuse, 
• 2019 : Une partie de badminton, 
• 2020 : Tout peut s'oublier,
• 2022 : Dessous les roses, 
• 2023 : Personne n'a besoin de savoir, 
• 2024 : Il ne se passe jamais rien ici.
  
  

Il a écrit des livres pour la jeunesse, et a veillé à l'adaptation de ses romans au cinéma.

Résumé  :  

Le personnage principal est un écrivain et scénariste dépressif, alcoolique, incompris par tout le monde, séparé de sa femme à qui il confie leurs deux enfants pour s’occuper de son propre père.

Il revient donc dans sa banlieue parisienne pendant quelques semaines pour veiller sur son père et soulager son frère aîné pendant le temps de l’hospitalisation de leur mère.

Ce séjour lui offre l’occasion de revisiter sa vie d’enfant, d’adolescent.

Il retrouve ses anciens camarades de classe qui lui renvoient une image de lui dérangeante.

Il y a cette image d’hier et celle de maintenant qui se télescopent pour accentuer chez cet homme le sentiment d’être à la marge de son existence.

Cette immersion lui fait commettre de graves erreurs avec son ex-femme dont il est toujours amoureux, avec ses enfants qui lui manquent, avec son frère qu’il n’a pas su comprendre, avec ses copains qu’il a oubliés et avec ses deux parents que son comportement a blessés.

Son mal d’être aurait peut-être une raison ?

Cette dernière figure dans ce roman. Je laisse le soin aux lecteurs de la découvrir.

Que dire ?

Ai-je apprécié cet ouvrage ?

Les sujets à traiter étaient nombreux. Mais, l’auteur a décidé de les ignorer. Dommage !

En effet, pour communiquer des choses importantes, l’écrivain utilise des phrases qui n’en finissent pas, se noie dans des répétitions, des explications sans intérêt, et tout cela dans un climat d’une tristesse infinie.

Il évoque des thèmes que beaucoup de personnes connaissent à part ceux qui vivent dans des sphères tellement élevées qu’elles les empêchent de se pencher sur les problèmes de tous ces êtres modestes qui peuplent la banlieue parisienne, mais aussi nos campagnes françaises.

D’ailleurs, je considère qu’il n’a pas su rendre hommage à tous ces gens qui travaillent durement. Il les présente tous sous un jour négatif comme s’il était impossible d’échapper au destin imposé par les origines.

Il y a  des vérités notamment sur l’état de notre pays avec une réelle sensibilité, mais elles s’oublient dans la longueur de ce récit.

Et puis que cet écrivain manque d’empathie et de tact ! C’est le genre d’homme, de père, de fils, d’ami que j’aurais envie de mettre à la porte !

C’est dire !

J’avais aimé «Je vais bien, ne t’en fais «.

J’avais lu « Les lisières » en 2014 que j'avais conservé avec l’intention de le relire un jour, car déjà à l’époque mon opinion était mitigée.

Sept ans après, elle demeure identique !

Cet avis n’engage que moi d’autant plus que ses nombreuses distinctions ne justifieraient pas la sévérité de ma critique :